Les végans à l’assaut des viandards

On parle beaucoup de la consommation de viande comme d’un poste important dans les émissions de GES, (15% au niveau mondial), mais jamais des solutions pour la réduire, probablement parce qu’on les considère comme connues et même bien connues : il suffit que chacun en mange moins, voire pas du tout, à l’instar d’une petite minorité qui a opté pour un régime non carné. Mais est-ce une solution que d’attendre que les consommateurs se décident individuellement à changer leurs habitudes ? Évidemment non. Il suffit de voir les chiffres pour réaliser que la décrue prendrait des siècles : plus de 320 millions de tonnes par an au niveau mondial, (40 kg par habitant), et 1,5 million en France. Or les coûts de cette production sont titanesques, car la conversion de végétaux en viande se fait avec 55% de pertes pour la volaille, 75% pour le porc et 92% pour le bœuf selon Planetoscope, et elle exige, d’une part, de tuer chaque année des dizaines de milliards d’animaux, d’autre part de consacrer à leur nourriture des millions de km2 qui pourraient être mieux utilisés. Il faut donc faire en sorte que des milliards d’individus se décident – bon gré mal gré – à manger moins de viande.

***

Faute de pouvoir énumérer tout ce qui pourrait être fait, nous étions décidé à abandonner là ce billet, quand un débat enflammé sur Transition 2030 a attiré notre attention. Un article du Monde, signé Stéphane Foucart et intitulé « Les choix des végans mettent en lumière la dissonance cognitive du reste de la population », venait de mettre le feu aux poudres. Le journaliste n’ayant pas du tout saisi le problème comme nous venons de l’exposer, son article a provoqué un débat magistralement à côté de la plaque, car « les choix des végans » ne sauraient suffire, à eux seuls, à faire diminuer la consommation : encore faut-il que le « reste de la population » les adopte au moins en partie, ce qui est très problématique et ne peut pas se faire par la grâce du Saint Esprit.

Le journaliste a bien rendu compte de la situation, en particulier l’opposition entre les végans et le « reste de la population » qui se présente ainsi :

« Les végans sont considérés, au mieux comme des doux dingues, au pire comme des fous furieux. Et dans l’espace public comme en société, ils sont au mieux l’objet d’une curiosité légèrement malveillante, au pire la cible de quolibets et d’injures. »

Mais au lieu d’expliquer le pourquoi d’une si mauvaise réputation, il a exposé leurs motifs et alimenté une polémique stérile et contre-productive. A-t-on besoin d’être végan pour manger moins de viande ? A-t-on besoin d’eux pour faire en sorte que l’on en mange moins ? A ces deux question il faut répondre non. Alors à quoi servent-ils ? Principalement à montrer les atrocités (bien réelles) qui se déroulent dans les abattoirs. Cela peut conduire à une amélioration des conditions d’abattage, et décider quelques personnes à changer leur régime alimentaire, mais ils s’y prennent si mal que « le reste de la population » se dresse contre eux.

Les traditions

Leur plus grosse erreur consiste à négliger, jusqu’à le nier, le poids des traditions, comme Stéphane Foucart le fait lui-même en écrivant :

« « On a toujours mangé de la viande », dira-t-on. Certes. L’exploitation et la consommation des animaux sont en effet des institutions très anciennes – de même que la guerre, l’esclavage ou le patriarcat –, mais est-ce une raison justifiant à elle seule leur perpétuation ? »

Sur Transition 2030, ce passage en a fait bondir plus d’un, et nous comprenons cette réaction. La formulation retenue n’est pas malhabile mais provocante, et une certaine « dissonance cognitive » s’installe en effet dans les esprits, car il est impossible de comprendre pourquoi le défendeur d’une cause semble tout faire pour s’attirer les foudres de ses lecteurs. Ici il faut rappeler, qu’avant que les végans ne se fassent bruyamment entendre, l’équation était simple comme une addition en CE1 : on mange de la viande parce que : c’est nourrissant, c’est bon, elle peut se conserver séchée ou salée, et c’est ce que font les hommes depuis la nuit des temps. S’entendre dire que la tradition ne suffit pas, et pour cela n’avoir d’autre argument qu’une comparaison avec deux maux parmi les plus horribles du genre humain, (la guerre et l’esclavage), est quand même dur à avaler. A ce compte-là, ce sont toutes les « institutions très anciennes », du mariage au travail, en passant par l’écriture et les hiérarchies sociales, qui peuvent être comparées à « la guerre, l’esclavage ou le patriarcat », et n’avoir rien en elles-mêmes pour justifier leur existence. Comment peut-on avoir une « pensée » aussi creuse ? La réponse tient au fait que les végans ne prennent en considération que l’horreur de la condition animale et rien d’autre :

« Cette tuerie gigantesque organisée, cruelle et impassible, mécanique, sans aucun remords, sans la moindre réflexion (…) Quel est ce monde où la tuerie et la souffrance sont érigées en norme ? Avons-nous perdu la tête ? »

C’est effectivement atroce. Quand la logique industrielle du nombre s’applique mécaniquement à des êtres vivants qui sont en partie à notre image, et que l’on réduit à l’état de produit matériel, le résultat ne peut être que moralement désastreux. Certes. Sauf que cela n’a rien à voir avec les traditions. L’on ne voit pas pourquoi les « fermes-usines », qui sont d’invention récente, devraient conduire à condamner rétrospectivement un régime alimentaire qui a pour lui des milliers d’années. Le vrai problème est le suivant : la tradition justifie le besoin de chair animale, mais l’espèce humaine comporte près de huit milliards d’individus qui partagent ce besoin, et le système industriel s’est imposé (de lui-même) comme une « solution » pour le satisfaire à grande échelle. Le besoin et la tradition sont le « mobile du crime », mais ni l’arme ni l’auteur.

L’idéologie

Si une entreprise avait aussi mauvaise réputation que les végans, son PDG ferait appel à des spécialistes de la com’, ils en analyseraient les causes objectives, mettraient au point une stratégie pour la redresser, et l’affaire serait pliée. Mais les végans n’ont cure de cette nécessité. Forts de leurs « analyses » qu’ils croient pointues et quasiment irréfutables, (Stéphane Foucart prétend qu’ « il est bien difficile d’argumenter contre un végan »), forts de leur bon droit pourrait-on dire, ils communiquent de façon accusatoire, et de façon agressive sur le terrain. Le consommateur de viande se fait traiter de « viandard » et de « carniste », on l’affuble de « dissonance cognitive », on le range dans « le reste de la population », (à la périphérie d’un centre imaginaire où trônent les végans), et surtout, on lui attribue une idéologie, c’est-à-dire une pensée structurée devant servir à justifier ses atrocités, protéger sa bonne conscience et perpétuer son horrible domination spéciste.

carnistes-vegans

C’est du moins ce que prétend ce long article, (3800 mots) : « Véganisme et prosélytisme: les mécanismes de défense de l’ordre social dominant », où l’on peut lire :

« Ce gain de visibilité du véganisme mettant conséquemment en évidence le carnisme en tant qu’idéologie, il n’est pas surprenant que les carnistes contre-attaquent. »

Donc, quand vous expliquez que les traditions ont la vie dure et que c’est normal, (il suffit de penser aux religions), vous exprimez une idéologie qui participe de la « défense de l’ordre social dominant ». C’est vraiment très désagréable à entendre pour tous ceux qui sont critiques envers cet ordre social, et c’est stupide de l’affirmer. En effet, même s’il se trouve des gens pour tenir un discours idéologique en faveur de l’alimentation carnée, ils ne peuvent être qu’une infime minorité, car la majorité s’en fiche royalement. Personne n’a besoin d’idéologie pour se mettre en appétit devant une côte de bœuf, le « plaisir gustatif » suffit. De plus, s’il faut s’interdire toute idéologie pour défendre une tradition millénaire, comment pourrait-on défendre les autres, celles des bons vins, des fromages et autres « produits du terroir » ?

Les végans n’ont rien compris. La cible sur laquelle ils auraient dû concentrer leurs attaques est ailleurs : c’est l’idéologie de ceux qui ont voulu « relever le défi » de produire de la viande « pour tout le monde », donc en quantités industrielles. C’est l’idéologie des entrepreneurs de tous poils, encouragés par les banques et les politiques, pour lesquels rien n’est jamais trop grand quand il s’agit de faire du fric. C’est l’idéologie des capitalistes pour lesquels la production (de n’importe quoi) n’est qu’un levier pour dégager des profits. C’est enfin l’idéologie des « prophètes de bonheur » et leurs mirifiques « solutions » pour faire progresser « l’Humanité ». (Laquelle progresse en quantité, c’est indéniable, mais pas vraiment en qualité.) Ces entrepreneurs auraient pu ne jamais investir le domaine de l’élevage, qui serait alors resté ce qu’il était, mais cela a eu lieu, et le marché de la viande a pris la forme qu’on lui connaît. La situation étant devenue moralement et climatiquement intenable, faut-il la corriger en jetant le bébé avec l’eau du bain, ou faut-il revenir aux modes traditionnels de production ? Pour répondre à ce dilemme, il faut avoir à l’esprit que la fin de toute alimentation carnée peut être comprise comme le parachèvement de « l’œuvre » du capitalisme, puisqu’il tend partout à faire disparaître les traditions au profit de ses méthodes.

Paris, 13 octobre 2020

Sur le même sujet :


Illustration : « Hippopotamus Restaurant Grill »

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ANNEXE : article de Stéphane Foucart

« Les choix des végans mettent en lumière la dissonance cognitive du reste de la population »

Rarement communauté aussi numériquement minuscule aura autant fait parler d’elle. Les végans ne forment qu’une fraction de pour cent de la population française, mais leur activisme parvient à peser sur l’opinion et, d’une certaine manière, à la faire évoluer sur la question animale. Depuis moins d’une décennie, celle-ci s’est inscrite dans la conversation publique, même si une large part du monde politique y demeure aimablement sourd. Jeudi 8 octobre, la proposition de loi « relative à des premières mesures d’interdiction de certaines pratiques génératrices de souffrance chez les animaux et d’amélioration des conditions de vie de ces derniers », présentée par Cédric Villani, Delphine Batho et une vingtaine de députés, n’a eu droit qu’à deux heures d’examen à l’Assemblée nationale. Le texte n’a finalement pu être voté.

Le militantisme végan – qui repose principalement sur la médiatisation d’images insoutenables, dérobées dans les abattoirs ou les élevages intensifs – fait bouger et sensibilise l’opinion mais, de manière paradoxale, les végans eux-mêmes demeurent une catégorie méprisée, voire vilipendée, par la majorité. Le fait de refuser, outre la consommation de toute chair animale, toute forme d’exploitation des bêtes et des produits issus de cette exploitation (laine et cuir, laitages, œufs, etc.), n’est pas interprété comme la pointe avancée et nécessairement radicale d’un combat juste, mais comme une mode grotesque, une extravagance contre laquelle il faudrait lutter. Les végans sont considérés, au mieux comme des doux dingues, au pire comme des fous furieux. Et dans l’espace public comme en société, ils sont au mieux l’objet d’une curiosité légèrement malveillante, au pire la cible de quolibets et d’injures.

Ces gens sont-ils à ce point fous ? Un ouvrage collectif paru ces jours-ci sous la direction de Renan Larue (Université de Californie à Santa Barbara), La Pensée végane, 50 regards sur la condition animale (PUF, 656 p., 29,50 euros) entreprend d’explorer la question végane sous une grande diversité de perspectives et de disciplines avec, en filigrane, une tentative de répondre aux questions critiques qui se posent et ont historiquement été posées – depuis le VIe siècle avant notre ère au moins ! – à ceux qui prônent le végétarisme ou la fin de l’exploitation des animaux.

Des taux de mortalité inférieurs

« On a toujours mangé de la viande », dira-t-on. Certes. L’exploitation et la consommation des animaux sont en effet des institutions très anciennes – de même que la guerre, l’esclavage ou le patriarcat –, mais est-ce une raison justifiant à elle seule leur perpétuation ? Bien sûr, « il est naturel de manger de la viande » : les lions mangent bien les antilopes. Certes, mais quelle étrange idée de légitimer notre comportement en se comparant à des animaux ! « On risque des carences en se privant de produits animaux », ajoutent certains. En effet, mais pourquoi l’écrasante majorité des études épidémiologiques indiquent des taux de mortalité inférieurs pour les végétariens et les végans, par rapport aux mangeurs de viande ?

Ce que montrent collectivement les cinquante entrées de ce volumineux abécédaire c’est que, à la vérité, il est bien difficile d’argumenter contre un végan. Le sort fait à des milliards d’animaux qui, comme Homo sapiens, éprouvent de la douleur, de la crainte, et cherchent avec autant d’âpreté que nous à échapper à la souffrance et à la mort, est difficilement défendable. Pourquoi donner à un chat des droits que l’on refuse à un cochon ? Et surtout, quelle raison pourrait-il bien y avoir à attribuer des droits en fonction de la capacité à raisonner plutôt qu’à celle de ressentir, demande Renan Larue. Qui pour répondre ?

Erosion de la biodiversité

La colère que déclenchent les végans est sans doute le fait de la dissonance cognitive que leurs choix mettent impitoyablement en lumière chez le reste de la population. Nous autres, « carnistes », n’avons sans doute pas le courage moral de croire ce que nous savons. L’écrasante majorité des lecteurs de cette chronique – ainsi que son auteur – consomment ou ont consommé de la viande à peu près chaque jour sans trop y penser, parce que c’est savoureux et qu’on a toujours fait ainsi. Mais les mêmes ne peuvent soutenir plus de quelques secondes des images qui sortent de nos abattoirs et qui mettent crûment en évidence ce que l’industrialisation de la mort peut produire. Sur les animaux mais aussi sur les hommes affectés à la tâche de les tuer à la chaîne.

Nous pleurons la destruction de l’Amazonie, tout en remplissant nos assiettes de la chair d’animaux nourris avec le soja qui remplace là-bas la forêt pluviale. Nous nous alarmons de l’érosion de la biodiversité et du réchauffement, mais nous perpétuons une pratique qui remplace les espaces naturels et les puits de carbone par des millions d’hectares de grandes cultures dévolues à nourrir des animaux qui seront abattus sans avoir jamais vu le jour. Et sans qu’il n’y ait d’autres motifs à cela que le plaisir et l’habitude.

Se mettre à la place d’un végan, c’est probablement se sentir très seul dans un monde de fous. Olga Tokarczuk, Prix Nobel de littérature en 2018, le donne à comprendre dans l’un de ses derniers romans (Sur les ossements des morts, trad. Margot Carlier, Libretto, 2014). « Confectionner des chaussures, des canapés, des sacs avec un ventre, s’envelopper d’un pelage pour se réchauffer, manger un corps, le découper en morceaux puis le faire frire dans l’huile…, explose la narratrice au cœur du récit. Est-ce possible que ces monstruosités aient vraiment lieu ? Cette tuerie gigantesque organisée, cruelle et impassible, mécanique, sans aucun remords, sans la moindre réflexion (…) Quel est ce monde où la tuerie et la souffrance sont érigées en norme ? Avons-nous perdu la tête ? »

4 commentaires sur “Les végans à l’assaut des viandards

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  1. On dirait que vous venez de découvrir la culture « progressiste », en fait, vous vous êtes pris une giclée d’intersectionnalité dans la tête. Oui, ça fait mal au crane. Attention, vous filez un mauvais coton, vous n’êtes pas « woke », vous allez vous faire « cancel ».

    Cet article est touchant de naïveté, vous semblez penser qu’on peut argumenter avec le gauchisme (c’est bien de ça qu’il s’agit, le monde étant l’un de ses temples). lol

    J’aimerais vous expliquer ce dont il s’agit, mais j’avoue ne pas savoir par ou commencer. Comment les combats prétendument féministes (je préfère parler de post-féminisme), anti-racistes, décoloniaux, végan, écolo, lgbtqpz+, BLM, Traoré et j’en passe sont censés converger dans la lutte contre le grand méchant patriarcat … blanc ! Et oui la cible ultime finale dernière et derrière tout ce fatras, c’est l’homme blanc hétéro, éventuellement cultivé, voire civilisateur qui est attaqué. D’ou les gros raccourcis dans l’article du monde qui associe « patriarcat » (c’est à dire le système ou les hommes se sacrifient pour les femmes et ont 10 années d’espérance de vie en moins, qu’on l’appelle patriarcat ou matriarcat ou pédarcat car au final c’est la survie des gosses dont il est question et non des pseudo privilèges des uns et des autres – division sexuelle du travail) et carnisme comme grand méchant loup.

    Toute cette soupe intellectuelle infame démarre avec la French Theory et le deconstructivisme pour donner naissance quelques décennies plus tard au plus grand mouvement de décérébration de l’histoire.
    Bienvenu dans l’idiocracy.

    Mais vous pouvez continuer à essayer d’argumenter. Vous nous direz comment ça se passe.

    Aimé par 1 personne

    1. Votre long com’ m’a bien amusé, mais pas dans ce sens où je l’aurais pris en dérision. Je suis d’accord sur la grande ligne de fond : époque « décérébrée », « idiocracy » et « soupe intellectuelle ». Le raccourci qu’a fait Stéphane Foucart témoigne très bien du fait que même la moins motivée des associations d’idées peut passer pour un argument valable.

      D’accord aussi pour ma « naïveté », mais j’ai une bonne excuse : il s’agissait pour moi de montrer d’une façon aussi précise et concise que possible la c*** de l’idéologie végan. Et puis, je n’ai pas du tout l’étoffe intellectuelle pour embrasser globalement toutes les idéologies en vogue, afin d’en faire une critique moins naïve.

      Pour me faire un commentaire comme ça, vous avez sûrement bien plus de connaissances que moi, donc je ne chercherai pas à vous contredire, on s’avancerait l’un et l’autre dans un vain débat. Mais quand même, j’ai beau savoir que les militants de gauche sont devenus lamentables, (notamment avec leur « cancel culture » dont j’ai une vague notion), je n’en reste pas moins un « gauchiste » qui n’adhère pas aux théories d’extrême-droite et leur suprémacisme blanc. Celui-ci est « attaqué » ? Et alors ? La roue tourne.

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      1. Sans vouloir polémiquer mais par curiosité et surtout soucis de comprendre, pourriez vous expliciter ce que vous entendez par « suprémacisme blanc d’extrême droite » ? vous parlez de qui exactement ? combien de personnes ? qui sont leurs leaders d’opinions ? qu’est-ce que vous savez de leurs idées en vrai (en dehors des on dits) ? qu’est-ce qui vous rebute exactement ?

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      2. Désolé, il n’est pas question que j’avance plus d’explications. Ma phrase, (« je n’en reste pas moins un « gauchiste » qui n’adhère pas aux théories d’extrême-droite et leur suprémacisme blanc »), n’affirme rien de ces suprémacistes, elle ne fait que les citer. Savoir ce que j’en sais ou ce que j’en pense était hors de mon propos, et ça reste hors de mes préoccupations.

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