Nous découvrons dans Le Monde que Zsolt Borkai, maire de Györ en Hongrie, s’est fait épingler pour une « véritable orgie sur un yacht au large des côtes croates ». Cool. Il n’y aurait pas de quoi en parler s’il n’était pas aussi membre du Fidesz, le parti ultra-conservateur du premier ministre, ce qui fait dire au journaliste du Monde : « Pour un parti ultra-conservateur comme le Fidesz qui fait de la défense de l’identité chrétienne de la Hongrie son principal programme, de telles images sont particulièrement choquantes. » Porter au pouvoir des partis « ultra-conservateurs » en croyant qu’ils sont « propres », est bien plus choquant. En politique, plus la médaille est brillante, plus le revers est crasseux.
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Avant l’incendie de Notre-Dame, l’on pouvait penser qu’un tel joyau était « sous haute surveillance » et ne pouvait pas « partir en fumée ». C’est pourtant ce qui arriva, à la suite d’une « accumulation de négligences » : quelle surprise ! Sécurité low cost…
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En annexe de ce billet, un long texte bavard et stupide pour dénigrer le darwinisme, mais tellement excessif et cocasse qu’il mérite d’être montré. (Seuls les plus curieux auront le courage de le lire.) A l’heure où nous l’avons copié, il totalisait 2000 commentaires sur FB. La page de son auteur, « L’évolution n’est pas scientifique », compte des milliers d’abonnés qui se divisent en deux catégories : les abrutis qui le prennent au sérieux, et les autres qui viennent pour s’en amuser. On n’ose pas croire qu’il se trouverait des « tièdes » entre ces deux bords : ils seraient les plus à plaindre.
Citons un autre post du même tonneau naïf et logorrhéique :
« Les darwinistes essaient de distraire les gens avec des détails fins. Les détails confus et les rapports ridicules représentent une partie importante des mécanismes de défense psychologiques darwinistes. Submerger les gens avec des détails illogiques fait partie de la technique d’endoctrinement hypnotique du darwiniste. Le but réel (…) est de faire oublier (…), que l’évolution est une fraude et, par conséquent, occuper leur esprit avec des questions insensées comme: “Sommes-nous plus étroitement liés à la pomme de terre ou au vers?” »
Manifestement, lui aussi invente des « détails confus et des rapports ridicules ». A le voir dériver sur la psychologie, nous pensons qu’il subit un mécanisme de défense bien connu que les psys appellent « projection » :
« En psychologie et en psychanalyse, la projection correspond à l’opération mentale par laquelle une personne attribue à quelqu’un d’autre ses propres sentiments, dans le but de se sortir d’une situation émotionnelle vécue comme intolérable par elle (…) »
Si notre hypothèse est juste, alors ce monsieur déteste sa religion : il projette sur le darwinisme tout le mépris qu’il nourrit inconsciemment pour elle. Lui-même jugerait cette hypothèse complètement absurde et aux antipodes de ses convictions, car cette projection lui sert à ne pas prendre conscience du véritable objet de sa détestation.
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D’après Sputnik, « L’Iran classe «terroristes» toutes les forces américaines après l’assassinat de Soleimani ». Effet miroir cocasse et surréaliste, mais révélateur du fait que les « terroristes », ce sont toujours « les autres ».
Il faut lire cet article du Diplo où Serge Halimi et Pierre Rimbert ont comparé le traitement médiatique de deux avions de ligne victimes de missiles militaires : un Airbus iranien qui s’est fait descendre le 3 juillet 1988 par le croiseur américain USS Vincennes, et un Boeing coréen descendu par un Soukhoï soviétique le 1er septembre 1983, donc à peu près à la même époque. S’agissant du premier, les médias américains commencent par de gros mensonges, trouvent pléthores d’excuses à « l’incident », inventent des torts à l’Iran et ne parlent même pas des victimes. Dans l’autre cas, c’est tout le contraire : l’acte devient un meurtre inexcusable, l’abomination d’une nation décadente qui a perdu tout sens moral, et l’on a droit à un déluge de pleurs sur le « destin tragique » des victimes, avec moult exemples à l’appui. Tous les événements à caractère politique sont ainsi traités à l’aune du « deux poids deux mesures », notamment les violences de rue « en marge des manifestations ». A propos, pourquoi ce « en marge » qui revient comme un leitmotiv ? Il signale un « débordement » dont on accuse d’emblée les manifestants : ils ne disent jamais « en marge des dispositifs policiers ».
Sur BFM, Davide Le Bars1, patron du syndicat des commissaires de police, a soutenu que les enquêtes de l’IGPN étaient conduites « sous le contrôle » d’un procureur ou d’un juge d’instruction. L’IGPN peut être saisie par les autorités administratives et judiciaires, par le ministre de l’Intérieur, le préfet de police, le directeur général de la police nationale et même par des citoyens depuis Internet, mais personne ne contrôle ses enquêtes. Faire passer une saisine pour un contrôle, c’est vraiment gros, et le journaliste de BFM n’a évidemment pas relevé. Pas étonnant que les GJ les détestent.
Rober Badinter, avocat pété de tunes qui se prend pour une autorité morale, est très en colère d’avoir vu la tête de Macron au bout d’une pique. Un vieux con.
Que Le Monde, le canard pro-système de référence, en soit venu à interviewer David Dufresne sur les violences policières, et ce après bien d’autres articles remarquables sur le sujet, prouve qu’elles sont devenues trop voyantes pour être tolérées. Les actionnaires en ont marre que l’on écorne si grossièrement le mythe de la démocratie.
Par pure coïncidence, le ministre de l’Intérieur annonce quelques jours après que la grenade GLI-F4 sera remplacée par la GLM2, et que celle-ci ne contient qu’une « composition pyrotechnique » explosive mais aucun explosif. Le message des Gilets Jaunes a été entendu, ce gouvernement est formidable.
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Petite citation de Pierre Rimbert dans « Le mots qui tue », (radicalisation) :
« Auteur de fascinantes études historiques sur les révoltes et le changement social, le sociologue Barrington Moore mit un jour les pieds dans le plat : « Il faut le dire, la modération a engendré autant d’atrocités que la révolution, et sans doute beaucoup plus. » L’humanité, expliquait-il, a mobilisé davantage d’énergie et de violence pour maintenir l’ordre que pour le renverser. Mais, tandis qu’user de la force pour détrôner les dominants est frappé d’illégitimité, le système en place se perpétue au prix de brutalités continues qu’on entérine tant elles vont de soi. »
Et de citer le sociologue : « Pour entretenir et transmettre un système de valeurs, il faut cogner, matraquer, incarcérer, jeter dans des camps, flatter, acheter : il faut fabriquer des héros, faire lire des journaux, dresser des poteaux d’exécution, et parfois même enseigner la sociologie. »
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Macron obligé de suspendre la taxe sur les GAFAM : « du torse bombé aux petits bras » titre Marianne, mais c’est ça « le système » ! Et Natacha Polony de sortir les grands mots : « Ce qui se joue sous nos yeux est la survie ou non de la démocratie, (…) » : quel scoop !
D’après le Huffington Post du 28 janvier 2020, « le gouvernement force les députés à voter à l’aveugle sur la réforme des retraites ». Ils ne disposeront « que de quelques jours pour prendre connaissance, assimiler, amender, apprécier la validité et la pertinence de près de 1500 pages d’une insigne technicité ». Le défi est de taille, en effet, mais comment le gouvernement pourrait-il les « forcer » ? S’ils ne sont pas contents du temps imparti, qu’ils votent non. Mais ils ne le feront pas, évidemment, les macronistes voteront « à l’aveugle » par discipline de parti, et diront qu’ils ne pouvaient pas faire autrement.
De toute façon, pour être député macroniste, il faut être aveugle depuis le début. Quand on a une conscience morale plus forte que l’ambition, il est impossible de fricoter avec ce gouvernement et de garder le sommeil.
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Un petit futé croit malin de contester sur Facebook le documentaire d’Arte : « Le sable, enquête sur une disparition ». Tout ce qui est intéressant mérite d’être critiqué mais, dans ce cas, douter des chiffres ne rime à rien. Il importe peu de savoir s’il en reste un peu, beaucoup ou pas du tout, car on est incapable d’estimer exactement ce que l’on peut encore extraire par rapport aux besoins. Donc, même si le documentaire est « faux » aujourd’hui, il sera vrai demain.
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Nous sommes bien d’accord qu’en donnant un prix à l’eau, « on apprendra à mieux la respecter », mais pas en fixant ce prix en fonction du « marché ». Plus d’explications dans : « Main basse sur l’eau : la nouvelle guerre a déjà commencé ».
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Un proche nous a raconté qu’un certain dimanche de mai 81, à dix heures du soir, il avait traversé la frontière franco-suisse près de Genève en direction de Paris, et croisé une longue file de voitures françaises attendant leur tour de passer en Suisse. Il ne les avait pas comptées, mais la queue s’étendait sur « plusieurs centaines de mètres ». Ce mois de mai comptait cinq dimanches, les 3, 10, 17, 23 et 30. A votre avis, lequel était-ce ? Cette file était-elle fortuite ou avait-elle un rapport avec l’élection présidentielle ? La même file ce serait-elle formée au même endroit à la même heure si le vainqueur avait été Valéry Giscard d’Estaing ? Qu’allaient faire tous ces gens à Genève à une heure où les banques sont fermées ?
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« Même éteintes, les cigarettes continuent de polluer l’air » : au rythme mondial de 8 millions de mégots par minute, l’on comprend que cette pollution ne soit pas négligeable. Mais supposons que les cigarettes disparaissent d’un coup de baguette magique, (expérience de pensée comme en font les physiciens), le monde s’en porterait-il mieux ? Elles seraient remplacées par d’autres produits addictifs, et les conséquences seraient pires. (Il n’en reste pas moins, comme déjà dit, qu’il faudrait supprimer les « bouts filtres ».)
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Vu sur la Cinq au sujet du coronavirus : « une telle épidémie est-elle possible en France ? » Mais non madame, rassurez-vous, la France est géo-immunisée.
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Il meurt dans le crash de sa fusée pour prouver que la Terre est plate : tous les records de stupidité battus à plates coutures, catégorie endurance.
Les « pouvoirs publics » ne sont pas en reste. Lire ou relire ce post de Janco où il écrit, à propos de l’arrêt de Fessenheim :
« (…) arrive le mensonge, bien gras et bien dodu : « Ce projet vise à faire du Haut-Rhin un territoire de référence à l’échelle européenne en matière d’économie bas carbone. ». Que l’on fasse du bas carbone en supprimant du bas carbone, voilà qui est trop fort : est-ce que les shadoks y avaient seulement pensé ? »
Publié le 14 juillet 2020
1 Chez BFM, ils ne sont même pas capables d’orthographier correctement le prénom David. On attend avec gourmandise leur version de Davide et Goliathe.
Illustration : fotomelia.com
Permalien : https://onfoncedanslemur.wordpress.com/2020/07/14/deux-poids-deux-mesures/
ANNEXE :
« Darwinistes essaient de présenter la vie comme très simple
Les techniques de tromperie des darwinistes sont généralement basées sur le fait de ne pas permettre aux gens de réfléchir. L’un des moyens les plus efficaces de le faire, qu’ils ont bêtement imaginé, c’est d’ignorer complètement la complexité extraordinaire de la vie et de la dépeindre comme étant en réalité très “simple”.
Les darwinistes disent que « la cellule est venue à l’existence dans l’eau boueuse”. Ils essaient de tromper les gens avec l’idée de cellule “formée dans l’eau boueuse”, bien qu’ils soient complètement perdus dans le fait d’expliquer comment une seule protéine pourrait s’être formée par hasard et s’efforcent toujours d’élucider le mystère de la cellule dans les laboratoires les plus techniquement avancés.
Les darwinistes affirment également que le poisson a émergé sur la terre ferme et s’est peu à peu transformé en amphibien, que les reptiles ont soudainement développé des ailes et qu’ils ont commencé à voler, que les ours se sont transformés en baleines en s’ébattant sur le rivage – ce qui est la propre affirmation de Darwin, et que les chimpanzés (ou comme ils le disent, les “créatures simiesques” fictives puisque les darwinistes considèrent les mots de chimpanzé ou de singe comme étant légèrement dénigrants), se sont transformés en scientifiques, professeurs et savants qui examinent leurs propres cellules du cerveau dans les laboratoires. La complexité glorieuse dans la vie est une énorme impasse pour les darwinistes. Leur seule issue est d’expliquer tout en termes de hasard ; de présenter la vie et la complexité en elle comme étant en fait très “simples”.
A cette fin, l’idée avec laquelle les darwinistes veulent conditionner les gens est essentiellement celle-ci: Eau boueuse + hasard + temps = la Vie! Selon les darwinistes, quand les coïncidences auxquelles les darwinistes attribuent une puissance créative, se combinent ensemble, elles peuvent faire des miracles et transformer des formes de vie en une autre, peu importe à quel point cela peut être impossible en réalité. L’affirmation darwiniste est une affirmation ridicule qui cherche à tout dépeindre comme très simple.
C’est un acte fourbe d’endoctrinement exécuté sur les gens. Cet endoctrinement a un tel effet sur certaines personnes qu’elles peuvent immédiatement croire à des concepts tout à fait absurdes. Elles peuvent croire que l’homme est une forme un peu plus développée de chimpanzé, que les poissons peuvent émerger sur la terre ferme et se transformer en des formes de vie terrestres quand ils le souhaitent, qu’une cellule peut vraiment se former dans l’eau boueuse et que les dinosaures ont réussi à pousser des ailes et à se transformer en oiseaux. Cela parce qu’ils ont été si profondément endoctrinés, persque au niveau de lavage de cerveau. Cet endoctrinement constant est travaillé pour eux par des professeurs bien connus, exerçant des formules étranges incompréhensibles et une terminologie scientifique particulière sur les couvertures de magazines mondialement connus.
Le fait est qu’il n’y a rien du tout de “simple” dans la vie. Tout ce qui est exposé dans le cadre de cet endoctrinement est un mensonge. Avec l’ensemble de ses infrastructures et de son organisation, une seule cellule est beaucoup plus complexe qu’une métropole géante, comme la ville de New York. Malgré des recherches en laboratoire de grande envergure au cours de ces dernières années, seule une très petite partie de cette structure extraordinaire a été clarifiée. Mais il n’existe aucun moyen par lequel il peut être répliqué. Pas un seul des milliers de protéines dans la cellule ne peut être artificiellement fabriquée. Les êtres vivants sont littéralement des oeuvres d’art en termes de leur complexité, sensibilité, symétrie, ordre, détail, équipement et systèmes. C’est pourquoi, les explications simplistes offertes par les partisans du darwinisme sont simplement destinées à tromper.
En relatant toutes ces absurdités, les darwinistes sont bien sûr bien conscients qu’il n’y a rien de simple dans la vie. Ils sont bien sûr bien conscients que pas une cellule ne peut émerger spontanément de l’eau boueuse, et encore moins un organisme multicellulaire complexe, et qu’un poisson ne peut jamais émerger sur la terre ferme et commencer à voler. Nous ne devons pas oublier que les darwinistes racontent ces récits à des fins d’envoûtement psychologique ; une sorte d’hypnose. Par ailleurs, les darwinistes qui font tout cela sans vergogne sont tout à fait incapables d’expliquer comment même une seule protéine est venue à l’existence. Cela représente dès le départ une défaite énorme et absolue pour les darwinistes. Il ne faut pas oublier ce fait pendant qu’on écoute les contes de fées darwinistes. »
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