Pourquoi on ne fait rien

C’est la grande question qui est sur toutes les lèvres et à laquelle ce blog n’en finit pas de chercher des réponses : pourquoi continue-t-on de détruire la planète alors qu’on a bien conscience de foncer dans le mur ? Nous reprenons ce sujet à cause d’un documentaire d’Envoyé Spécial rediffusé fin décembre 2020 sur Public Sénat : « Cacao : les enfants pris au piège ». Ses « images choc » nous ont choqué : elles nous ont fait prendre conscience que nous étions face à un « vrai problème », quelque chose qui dépasse la banale révélation d’un scandale dont le monde regorge, surtout que Public Sénat a eu la bonne idée, dans le débat qui suivait, de montrer la déforestation en trois cartes explicites de la Côte d’Ivoire :

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Que l’on détruise les forêts pour produire du cacao, du soja ou de l’huile de palme, est un fait connu depuis longtemps, mais c’est autre chose de se confronter émotionnellement à ce fait, et de réaliser que Yann Arthus-Bertrand avait raison de déclarer, déjà à propos de la déforestation :

« Et ce qui me sidère, c’est l’impression d’indifférence qui persiste, comme si chacun regardait tout ça avec détachement. C’est fou. »1

Contrairement à ce que nous avons pu écrire, ce n’est pas normal qu’on ne fasse rien, car le normal se passe d’explications, alors qu’un malheur comme la déforestation ne peut que susciter un insatiable besoin de comprendre. L’esclavage des enfants est un scandale parmi d’autres, sans doute le pire qui soit, mais il ne peut pas « sidérer » comme la déforestation parce que celle-ci est massive, contraire au bon sens, et rend visible la destruction de la biosphère. Pourquoi n’ébranle-t-elle pas plus les consciences, pourquoi tant d’« indifférence » alors qu’elle aurait dû, depuis longtemps, provoquer un « séisme » ? Nous allons modestement tenter une réponse qui ne sera jamais qu’une spéculation parmi d’autres possibles.

Tout d’abord, en faisant « nos propres recherches », nous sommes tombés sur cette curieuse page qui présente une trentaine de photos anciennes montrant que l’on se livre depuis des lustres à l’abattage même des plus grands et des plus beaux arbres. En voici un exemple :

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Les hommes sont tout petits à côté de cet arbre, probablement un séquoia, et les voir prendre la pose signifie clairement que pour eux il n’y a aucun mal à faire ce travail. Pour eux, mais aussi pour le patron qui les emploie, pour les scieurs qui débiteront le tronc, et pour les clients qui achèteront le produit final, il n’y a rien de plus normal. Si l’on demandait à ces ouvriers ce qu’ils sont en train de faire, ils répondraient simplement qu’ils coupent un arbre pour en récupérer le bois, il ne leur viendrait pas à l’esprit de dire qu’ils sont en train de tuer un être vivant. Ils sont inconscients de la réalité de leur acte parce que le principe de Wittgenstein s’applique parfaitement : « ce sont nos comportements à l’égard des choses qui en font ce qu’elles sont ».2 En clair, pour eux cet arbre n’est pas, n’est plus, ou même n’a jamais été un être vivant : la seule possibilité de son abattage en fait déjà du bois, du bois sur pied mais du bois. Il est facile d’en saisir le corollaire : rien ne peut empêcher qu’il soit abattu : ni ses dimensions impressionnantes, ni sa beauté, ni son âge, ni son état de santé, ni son histoire, ni son rôle dans la forêt, ni sa richesse biologique, rien. Aujourd’hui comme hier, même les « arbres remarquables » sont voués sans procès à la tronçonneuse, il faut que des militants « se battent » comme des beaux diables pour leur sauver la vie. C’est sinistre.

Il faut aller (par exemple) au Japon pour trouver un autre rapport aux arbres. Dans ce pays occidentalisé qui a cependant conservé sa religion animiste, les arbres, ou du moins certains d’entre eux, font l’objet d’une vénération, en particulier le Yamataka Jindai Zakura dont voici une photo :

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C’est un vieillard de 1800 ans qui ne tient debout qu’avec de multiples béquilles. On vient de tout le pays pour admirer sa floraison, preuve qu’il est encore bien vivant malgré ses faiblesses. Comme tous les êtres qui peuplent notre belle planète, il n’a aucune utilité, mais il serait plus juste de dire qu’on ne peut lui en trouver aucune, sinon celle de ravir ses visiteurs.

De manière générale, nos rapports avec les autres espèces sont dictés par l’utilité qu’on leur a trouvée sur le modèle des arbres coupés pour leur bois, des baleines chassées pour leur graisse, des animaux élevés pour leur viande ou leur lait, et le tout à l’avenant. L’utilité en question relevant de l’économie mais pas de la vie biologique, cela revient à dire que l’on ne voit pas la nature telle qu’elle est. Philippe Descola :

« La nature, je n’ai cessé de le montrer au fil des trente dernières années : la nature, cela n’existe pas. La nature est un concept, une abstraction. C’est une façon d’établir une distance entre les humains et les non- humains qui est née par une série de processus, de décantations successives de la rencontre de la philosophie grecque et de la transcendance des monothéismes, et qui a pris sa forme définitive avec la révolution scientifique. La nature est un dispositif métaphysique, que l’Occident et les Européens ont inventé pour mettre en avant la distanciation des humains vis-à-vis du monde, un monde qui devenait alors un système de ressources, un domaine à explorer dont on essaye de comprendre les lois. »

On peut en dire autant de « l’environnement », une notion dont on peut croire qu’elle se distingue de celle de nature, mais ce n’est qu’un autre mot pour désigner la même chose. Le véritable environnement des civilisés est constitué de maisons et d’immeubles, d’usines et de bureaux, le tout formant des villes et des bidonvilles hors desquels ils sont incapables de vivre. Vu ainsi, on ne détruit pas notre environnement, on n’a de cesse de l’étendre. Ce que l’on appelle « l’environnement » est en réalité leur environnement, celui où vivent les autres espèces et des humains rejetés aux marges du système, (les peuples premiers et leurs descendants), et qui ne suscitent que l’indifférence des civilisés.3 On peut confondre leur environnement et le nôtre parce qu’on néantise la vie des autres.

Dans un article remarquable, « Endosser l’ombre striée des feuillages », l’écrivain « afropéen » Dénètem Touam Bona extirpe l’essence de notre civilisation que l’on peut faire remonter aux débuts du colonialisme, quand « l’Homme » européen entreprend d’explorer la planète à bord de ses vaisseaux. Il commence par « déconstruire » le mythe de « la forêt vierge » :

« Si les forêts tropicales apparaissent d’emblée comme des terres vierges, c’est parce qu’aux yeux des Européens elles ne comportent aucune inscription, aucune trace d’histoire, de monument, de route, de cité digne de ce nom. A la nudité des corps sauvages – caractéristique récurrente dans les récits coloniaux – répond la nudité des territoires sylvestres. Terre immaculée, l’Amazonie est traitée par les conquérants comme une page blanche où apposer leur marque : chaque plantation gagnée sur la jungle, chaque avant-poste ou ville fondés, chaque route tracée met en scène le grand récit de la « civilisation ». Il est temps d’en finir avec cette fable de la forêt vierge qui résonne comme un appel au viol. »

Maintenant l’on peut comprendre la signification profonde du mot « vierge » : il signifie inexploré, inconnu, non « tatoué » des marques de la civilisation sans lesquelles rien ne peut être connu de nous. Dénètem Touam Bona a trouvé le mot juste : cette virginité « résonne comme un appel au viol », car elle a pour effet de vouer au néant toutes traces de vie humaine antérieure :

« Questionner le blanc en tant que modalité d’inscription du pouvoir colonial. Le blanc comme opération de néantisation des mondes autres, comme opération de zombification des corps et des territoires autres. Le blanc est non seulement métaphore du pouvoir, mais aussi géo-graphie du néant. »

L’indifférence qui sidère Yann Arthus-Bertrand n’est pas qu’une impression : c’est la cause réelle et sérieuse qui a permis que notre civilisation congédie la nature sauvage, et mette en esclavage la nature domestiquée. La nature est ce dont on ne veut pas, elle n’a d’intérêt que mise à notre service : on la fait travailler comme un esclave, c’est-à-dire dans l’indifférence de ce qu’elle peut vivre et ressentir, (par le truchement des êtres vivants qui l’habitent).

Voilà donc pourquoi on ne fait rien. Maintenant, si l’on veut que cela change, la première chose à faire est de ne plus en parler de façon conceptuelle ou idéologique. C’est du reste pourquoi nous critiquons vivement beaucoup de monde, de Vincent Mignerot à Nicolas Casaux en passant par les vegans. Ces prétendus « penseurs » reconduisent les façons de penser de la civilisation : leurs théories, leurs idéologies et leurs prescriptions sont contradictoires avec celles de leurs prédécesseurs, mais elles ont le même travers, conceptualiser la réalité, parce qu’elles ont les mêmes prétentions : produire une « vision objective », dite rationnelle et censée être vraie pour tout un chacun.

Paris, le 16 janvier 2021

Sur le même thème :

1 Citation de Yann Arthus-Bertrand tirée d’une interview de Paris Match intitulée « Les forêts sont le disque dur de la biodiversité ».

2 Je cite souvent ce principe de Wittgenstein mais je n’ai pas trouvé de référence sur le Net.

3 Les civilisés sont du reste indifférents au sort des nomades qui sillonnent leurs contrées. Dans ces conditions, leur demander de ne pas être indifférents aux peuples aborigènes perdus au fond des « forêts vierges », c’est leur demander de décrocher la lune.


Illustration : blog Ton petit look : « L’art de ne rien faire est-il perdu ? 

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8 commentaires sur “Pourquoi on ne fait rien

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  1. CLIMATO-REFLEXION…
    50 cm de neige dans les rues de Madrid, ce samedi 9 janvier 2021, ce qui nous ramène en 1945.
    Ben merde alors, le réchauffement climatique, ce serait déjà fini ?

    ‘’D’ici 2030, le climat de la Terre devrait ressembler à celui du Pliocène Moyen’’, remontant à plus de 3 millions d’années, révélait une étude publiée fin 2018, dans les ‘’Actes de l’Académie des Sciences’’. Pire encore, si les émissions mondiales de gaz à effet de serre ne sont pas contrôlées dans les prochaines années, le climat de notre planète pourrait bien ressembler en 2150 à ce qu’il était il y a 50 millions d’années, durant l’Éocène. Et le vivant pourrait ne pas être préparé.
    Pour cette étude, les chercheurs ont examiné les projections climatiques futures signées du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). Ils les ont ensuite comparées avec les données climatiques disponibles concernant plusieurs périodes géologiques passées de la Terre. Un premier scénario impliquait le fait que nous ne réduisions pas les émissions de gaz à effet de serre. Dans un second scénario, les émissions étaient réduites modérément. Résultats, dans les deux scénarios, le climat de la Terre ressemblait le plus étroitement au Pliocène moyen à l’horizon 2030 ou 2040.
    Ah bon ! Même en modifiant notre comportement d’irresponsables présumés coupables et montrés du doigt par nos pantins politiques en place, il n’y aurait donc pas de conséquence sur ce qu’il se passe.
    Ben merde alors. Et pourquoi donc ?
    Puisque l’effet de serre serait responsable de ce ‘’réchauffement climatique’’et lié à l’activité humaine, à cause de nos émissions de CO2 nous bassine -t- on sans cesse.
    Or, l’effet de serre a pour origine, avant tout la vapeur d’eau pour 60%, lesquels deviennent 90% quans les nuages sont pris en compte.
    La part du CO2 montré du doigt est de 26%. Tout ça quand même ?
    Oui, mais 97% est d’origine naturelle, et la part antrhropique n’est donc que de 3%.
    Et la France dans ces 3% ? Pour la part liée à l’énergie, à peine 1% (et donc 1% de 3%)
    Petits détails pratiques, pour l’année 2017, avec son 0.9% le français émettait individuellement 4.56 t de CO2. Le chinois 6.68 t avec ses 28.2%. L’américain 14.61 t avec ses 14.5%. Le saoudien 16.61 t. L’habitant des Emirats arabes unis 20.91 t et le qatari 30.36 t, soit presque 7 fois plus que le français au comportement imbécile.

    Oui, mais c’est à cause de la déforestation que la situation s’aggrave nous dit-on, surtout en amazonie. Ah bon !
    Comme me le disait à la maison, il y a une bonne trentaine d’années, un brésilien de passage en France :‘’La déforestation de l’Amazonie, c’est vous les européens qui la faites avec votre matériel. Nous, nous n’en avons pas les moyens.’’ Pire encore, quand Manu 1er notre président bien aimé, vilipende la déforestion de l’amazonie, pendant qu’il autorise celle de la part française, dans le cadre de la recherche d’or en Guyane, il prend les étrangers… et les français pour des demeurés.
    La méthode n’est pas nouvelle, le 3 Octobre 1997 j’écrivais ce mot : ‘’ Quand on ajoute 2 pistes à Roissy pendant qu’on fait rouler une voiture sur deux dans Paris, on mène les français en bateau.’’
    Sauf que les puits de carbone que sont les arbres ne sont même pas en baisse. En effet, les vues par satellites montrent que non seulement il n’y a pas de déforestation à l’échelle planétaire, mais qu’au contraire, la surface boisée augmente régulièrement. En effet, une étude de 2018, a largement montré que ce qui disparaissait au niveau du Pérou, de la Bolivie, du Brésil et de l’Afrique du Sud était largement compensé par la disparition de la toundra-steppe au profit d’un reboisement au niveau de l’Alaska, de St Pétersbourg et d’Oslo.
    De plus, les puits de carbone que représentent les arbres ne sont pas seuls, puisque l’eau fait de même et une augmentation du niveau de la mer augmente sa surface et son potentiel d’absorption de CO2. Même si l’acidification des océans baisse leur efficacité en la matière.
    Il faut donc contrôler nos rejets à effet de serre nous dit le GIEC.
    C’est probablement pour cela que l’on met en place la 5G. Laquelle pourrait générer entre 2,7 millions et 6,7 millions de tonnes eqCO2 d’ici 2030, précise le rapport du Haut conseil pour le climat commandé par le Sénat. Une augmentation significative, note Corinne Le Quéré présidente du Haut Conseil pour le climat, surtout si l’on compare à l’empreinte carbone actuelle du numérique, estimée à environ 15 millions de tonnes de CO2 (Mt éqCO2).
    Puisqu’on nous prend pour des cons, autant le faire complètement .
    Voilà pourquoi on nous justifie l’arrivée de la 5G par des arguments écologiques.

    L’humain augmente indéniablement sa part de l’effet de serre aussi petite soit elle, ne serait ce qu’avec le numérique, c’est clair.
    Ce qui me faisait écrire en 2011, page 101 de mon livre ‘’2012 Le Big-Bang’’ :
    Quiconque a vu le documentaire d’Al Gore ‘’ Une vérité qui dérange ‘’ prend nécessairement conscience de ce que devient la planète, et comprend que non seulement il va falloir s’en préoccuper mais qu’il y a urgence.
    Non, les terriens ne sont pas responsables du réchauffement climatique de notre planète. Malheureusement la part des humains ne cesse de progresser.
    S’il n’y a pas plus de tempêtes, de cyclones et d’ouragans, aujourd’hui qu’autrefois, nul ne peut contester l’augmentation de leur puissance et donc des dégâts qui s’ensuivent. Les grêlons que nous apportent les orages sont de plus en plus gros. La bille est parfois remplacée par une balle de golf, quand ce n’est pas une balle de tennis, exceptionnellement il est vrai. Il n’empêche. Aussi lorsqu’à la suite de l’accident de l’Airbus A 330 d’Air France lors du vol Rio-Paris AF 447 le 1er Juin 2009, Jean-Pierre Chalon de Météo-France disait: ‘’Il n’y a pas d’évolution notable’’, on devine que celui qui tient un tel propos travaille dans un bureau… ou alors il a reçu des grêlons sur la tête. Evidemment, l’appréciation des personnes qui sont sur le terrain est beaucoup plus réaliste, telle celle de Jean-Pierre Otelli, pilote et expert aéronautique : ‘’ Même au nord de la Loire, région tempérée nettement plus calme, nous sommes confrontés à une augmentation de ces masses orageuses difficiles à franchir ’’.

    Si la disparition de glaciers interpelle, les déplacements en avion du dénommé Al Gore pour sensibiliser tous les habitants de la planète interpellent tout autant. Dénoncer les conséquences, en les aggravant personnellement relève ou bien du délire, ou alors de l’envie d’être président des Etats Unis. Les deux mon général, la marche présidentielle ayant d’ailleurs été ratée.

    Quid de l’effet de serre en prenant l’avion ?
    A l’échelle du passager, un avion ne polluerait pas plus qu’une voiture, puisque l’avion est généralement plein de passagers, alors que la voiture n’en a souvent qu’un seul.
    Totalement vrai, mais ô combien manipulateur. Puisque les traînées de condensation des avions émettent deux fois plus d’effet de serre que le CO2 émis par les moteurs.
    Quant au transport aérien de fret, les chiffres des émissions s’envolent : entre 669 et 3 171 g de CO2 par tonne-kilomètre, en fonction des caractéristiques du vol. Avec un effet de serre multiplié par 3 ?

    Et les fusées alors ?
    En 2019, 580 satellites ont été mis en orbite dont 441 par une fusée, contre 413 en 2018 soit plus d’une fusée lancée par jour.
    Je laisse toutes celles et tous ceux qui se sont amusés à lire tout ce qui précède à apprécier, voire à calculer l’effet de serre engendré par ces joujous technologiques qui ont peu d’incidence, si peu d’incidence… que des voyages allers avec retour en principe, pour promenades de crétins fortunés commencent à être l’objet de réservations.
    Avec ses 195 milliards de fortune, suite à la flambée boursière de ce début janvier 2021, le nouveau numéro un des milliardaires de la planète Elon Musk peut se frotter les mains.

    L’effet de serre engendré par le lancement des fusées va donc augmenter.
    Merde, j’avais cru comprendre qu’il fallait le voir baisser.
    Mais cela reste de la pacotille, comparé à celui des avions qui ne cessent de décoller et d’atterrir.
    En 2017, l’ASN a entregistré 36.8 millions de vols, soit 1.16 vol par seconde.
    En 2014, c’était 37.4 millions de vol selon ATPAG, ce qui donnait 112 465 trajets par jour.
    Avec le 25 juillet 2015 plus de 130 000 avions dans le ciel.

    Ah que les voitures qui roulent et les vaches qui pètent ont bon dos.
    Car c’est aussi oublier les bateaux, les porte-conteneurs en particulier.
    En matière de pollution atmosphérique, compte tenu de la quantité de fuel consommée et de la mauvaise qualité du fuel lourd en question, les 15 plus gros porte-conteneurs polluent autant que l’intégralité du parc automobile de la planète.
    Et pour ce qui est du CO2, ces porte conteneurs en génèrent donc 92 millions de tonnes par an. Bagatelle.
    Avec 30% de ce transport pour la seule Chine.
    Et à chaque voyage, le plus gros de ces mastodontes transporte l’équivalent du PIB du Togo.
    Précision ultime, avec son potentiel de 20 600 conteneurs transportés, le plus gros porte-conteneurs français ‘’Antoine de Saint Exupéry’’ génère 618 kg de CO2 au kilomètre parcouru, soit autant que 3 202 voitures françaises actuelles (véhicules anciens et récents confondus).

    Quid des bateaux de croisière ?
    ‘’Hormis sur certains territoires, qualifiés de “zones de contrôle des émissions” où les bateaux ne peuvent naviguer qu’avec un carburant composé au maximum de 0,1 % de soufre, ce qui est le cas de la mer Baltique, de la mer du Nord, d’une zone d’Amérique du Nord et enfin de la mer des Caraïbes ; pour le reste la teneur en soufre dans le fioul maritime ne doit pas excéder 3,5 %… contre 0,001 % dans le diesel automobile.
    Résultat : Un paquebot de croisière émet une quantité impressionnante d’oxyde de soufre : elle est équivalente à un parc automobile d’un million de voitures !
    Pour ce qui est du CO2, l’ensemble du parc maritime en a émis en 2015, près de 932 millions de tonnes, alertait le Conseil international pour les transports propres (ICCT) en 2018.’’
    Source ICCT
    932 millions de tonnes donc… soit 10 fois plus que les seuls porte-conteneurs.

    D’un côté la pollution atmosphérique augmente avec son cortège d’allergies et de problèmes pulmonaires… et de l’autre, l’augmentation de CO2 d’origine anthropique serait donc responsable de ce prétendu réchauffement climatique.
    Or, si les 50 cm de neige qui viennent de tomber début janvier 2021 ramènent ainsi Madrid 70 ans en arrière, ils ne sont pas les seuls à interpeller.
    L’épaisseur de glace de la mer de Béring est moins importante nous dit-on officiellement. Sauf que les pêcheurs locaux qui brisent la glace, pour pouvoir pêcher, osent affirmer devant la caméra lors d’un reportage qu’elle était plus épaisse l’an dernier.
    Dans le Maine, ancienne province française à cheval sur la Sarthe et la Mayenne, le record de chaleur pour le mois de juillet avec ses 40.4° date de… 1952.
    A l’inverse , le record de froidure d’octobre avec ses – 5.4°, date de 1997.

    Au regard de tout ceci, parler d’un réchauffement climatique semble donc n’avoir aucun sens.
    Même si quelque chose se passe indiscutablement, puisque ces exceptions ne sont que des épiphénomènes compensés.
    En effet, lorsque quelque chose d’exceptionnel a lieu, l’opposé se produit en un autre lieu de la planète. En clair, lorsqu’il fait plus chaud que la ‘’normale’’ en Sibérie, en général au même moment il fait plus froid que la moyenne saisonnière en europe occidentale.
    La fonte des glaces a d’ailleurs essentiellement pour origine deux causes. Tout d’abord l’effet boule de neige à cause de l’albédo. Toute la glace qui renvoyait une partie des rayons solaires, permet l’absorption de la chaleur par le sol lorsqu’elle est fondue, amplifiant ainsi le phénomène.
    Mais surtout l’effet amplificateur des pôles, car comme pour le tabagisme passif, la froideur polaire attire les masses d’air chaud, ce qui fait fondre la glace encore plus vite.
    Masses d’air chaud qui sont liées à l’activité humaine de façon indiscutable.
    Cependant, l’essentiel sinon la totalité de cette glace qui fond était inexistante il y a quelques millions d’années, alors que les humains déjà présents ne s’occupaient même pas des énergies fossiles.

    La teneur normale de CO2 dans l’air est comprise entre 380 et 480 ppm.
    En mai 2019, elle était de 415 ppm soit 0.0415% et donc la plus élevée jamais rencontrée depuis le début de l’humanité selon la journaliste Nathalie Mayer experte en sciences avec sa maîtrise de physique.
    Car si la teneur en CO2 de l’air était de 5 à 15 fois plus élevée qu’aujourd’hui il y a 600 millions d’années, elle a baissé depuis.

    Et la température alors ?
    Au Pliocène Moyen, auquel font allusion les membres du GIEC pour faire peur aux moutons dominants, par leur nombre évidemment, aux environs d’il y a 3.5 millions d’années (entre – 1.8 et – 5.5 millions), eh bien à cette époque où vivaient humains et animaux, la température était de 1.8 à 3.6° supérieure à celle d’aujoud’hui, les arbres poussaient dans l’antarctique et le niveau des océans était de 15 à 20 mètres plus haut.
    Mieux encore, à l’époque encore plus lointaine de l’Eocène, soit de – 34 à – 55 millions d’années, les animaux et les humains qui étaient déjà présents, là aussi, vivaient avec une température de 13° supérieure à celle actuelle.
    Plus récemment, aux XIème et XIIème siècle, le Groenland vert a été colonisé par les vikings.

    Pour ce qui est de l’activité solaire du siècle dernier, elle suit exactement la même courbe croissante que celle de la montée de la température et… et que celle de la teneur en CO2 dans les carottes de glace de l’antarctique, puis dans l’atmosphère locale quand on a commencé à la mesurer.
    Preuve que tout est lié, que ce soit avec ou sans l’exploitation des énergies fossiles.

    ‘’Et comme on ne peut agir contre le Soleil, agissons contre le CO2’’ nous dit Pierre Thomas de l’ENS (Ecole Normale Supérieure) de Lyon. Nous y voilà donc.
    En clair, essayons de contrecarrer les effets de la nature en baissant notre contribution à l’effet de serre.
    Sauf que les experts du GIEC reconnaissent que nos actions seraient sans incidence.

    Alors pourquoi un tel raffut puisque l’activité solaire semble être la vraie responsable de ces variations de températures ?
    Parce que derrière tout cela,il y a une Economie et que les profiteurs n’ont pas du tout envie de voir ralentir leur train de vie de cinglés.
    Alors, sous prétexte de réchauffement climatique, il faut prendre un virage écologique.
    Ce qui n’est pas une mauvaise chose pour autant.

    A ce sujet, dans le même livre page 111 j’écrivais ceci :
    ‘’L’empreinte écologique des pays dits développés est hallucinante. Cette empreinte qui mesure la consommation humaine des ressources naturelles permet de savoir si l’importance de cette consommation permet à la planète de se régénérer ou pas. Sachant que la terre possède 11,3 milliards d’hectares de surface biologiquement productives, comprenant des terres et des surfaces d’eau, et que celle-ci est peuplée de 7 milliards d’habitants depuis fin Octobre, il y a donc 1,6 hectare de disponible par habitant, terre et mer confondues. En 2006 la moyenne pour un terrien était de 2,23 hectares, avec 4,8 pour l’Union Européenne et 9,4 pour l’Amérique du Nord. En 2008, les français se « contentaient » de 5,2 alors que les américains étaient à 9,5 et les chinois déjà à 2.
    Dans ces conditions, chacun comprend bien que la croissance des pays est un cancer pour la planète. Croissance dont l’essentiel a pour origine l’exploitation de ressources pétrolières et minières qui ne sont pas renouvelables. Aussi pour maintenir un équilibre et calmer cette excroissance il n’y a que deux solutions : la guerre pour éliminer des populations, ce que la France ne dédaigne pas à faire, ou la marche arrière pour les gaspilleurs. Carrément la décroissance pensent certains. Personnellement je ne partage pas cet avis. Une croissance molle entre 0 et 1% avec un partage des richesses est nettement préférable.
    Mais aussi page74 :
    La croissance qui peut créer des emplois est de trois ordres.
    La première : la consommation de produits nouveaux (Internet et les nouvelles technologies sont les responsables quasi exclusifs des créations d’emploi des dernières années).
    La seconde : la protection de l’environnement…
    La troisième source de croissance créatrice d’emplois est l’exportation vers les pays émergents, l’Afrique en particulier.’’
    Aujourd’hui, nous sommes en plein dedans.
    Avec la 5 G qui va augmenter l’efet de serre.
    Avec des voyages dans l’espace qui vont augmenter l’effet de serre.
    Avec des voitures et des vélos électriques dont l’essentiel de la recharge des batteries est d’origine nucléaire.
    Lesquelles centrales nucléaires, par leurs rejets de vapeur d’eau et par leurs rejets d’eau chaude dans les rivières, ce qui augmente la libération de CO2 par les dites rivières, contribuent probablement plus à l’effet de serre que les centrales à charbon, puisque, comme les particules, la vapeur d’eau émise empêche autant les rayons du soleil de passer qu’elle absorbe les rayons infra-rouges émis par la terre dont elle renvoie une partie vers le sol.
    Evidemment, si la France était un producteur de charbon au lieu d’être un ‘’marchand’’ de centrales nucléaires, le discours de nos hommes et femmes politiques serait différent.
    Lesquels dans leur grande majorité voulaient voir sortir de terre l’aéroport de Notre Dame des Landes…

    Au sujet duquel j’avais écrit page 116:
    ‘’Le trafic aérien a baissé de plus de 8% à la suite du crash de l’AF 447 le 1er Juin 2009. S’il s’est amélioré depuis, c’est parce que les compagnies ont adapté l’offre à la demande en baissant le nombre de sièges et en créant de nouvelles liaisons. Mais malgré cela, ce qui se passe actuellement au niveau mondial en matière d’économie ajouté à l’inévitable changement de comportement de ceux qui peuplent nos pays dits « développés » – alors qu’en réalité la seule chose que nous ayons réellement développé c’est le gaspillage des ressources de la planète – font que le trafic aérien est appelé à baisser de façon colossale. Le projet de l’aéroport de Notre Dame des Landes à côté de Nantes avait sa raison d’être il y a deux ans encore, même si sa nécessité était tout à fait discutable. Aujourd’hui il est mort-né. Car si le projet devenait réalité, on s’apercevrait le jour de son inauguration qu’il est devenu totalement inutile. (Etant donné que pour les chantiers publics soumis à appel d’offres, lorsque des commissions sont versées, celles-ci sont quasi systématiquement de 7% du montant des travaux, en conséquence chacun peut aisément calculer ce que ce projet dévastateur en matière d’environnement « prévu » coûter 3 à 4 milliards d’euros pourrait laisser de commissions, si quelqu’un décidait d’en verser.)L’évolution du dossier démontre clairement le bide annoncé. (Le projet a été revu à la baisse avec deux petites pistes de 2 700 et 2 900 mètres trop courtes pour permettre l’accès aux A 380. Au niveau financier le rapport de la commission d’enquête publique présentait en 1987 les chiffres suivants: 484 millions à la charge du concessionnaire et 97 millions à la charge de l’état –soit 63 pour le barreau routier et 34 pour les équipements de navigation aérienne- ce qui fait un total de 581 millions d’euros devenus 554 millions en 2010. Si la prévision globale a été revue à la baisse, il n’en est pas de même pour le contribuable puisque Vinci a fait baisser sa participation au financement de 484 à 300 millions, l’Etat voyant la sienne passer de 97 à 138,5 millions et les collectivités non sollicitées au départ se retrouvent aujourd’hui avec une ardoise « prévisionnelle » de 115,5 millions. « Mieux » encore, Vinci a pris des garanties de dividendes pour ses actionnaires de 12% par an et demandé l’engagement des collectivités comme cautions bancaires.)
    Les chiffres sont suffisamment explicites, l’absence de commentaires s’impose.’’

    Et page 148 ceci:
    ‘’L’exonération de la TIPP et de la TVA sur le kérosène aérien sont inadmissibles. Maintenir ces exonérations c’est sous entendre – par rapport au transport ferroviaire- le principe suivant : « plus on pollue moins on paie ». La suppression de ces exonérations implique des recettes fiscales colossales pour l’Etat français.’’

    Selon Pierre Thomas de l’ENS de Lyon, ‘’On peut mesurer l’augmentation de température moyenne du globe depuis qu’il y a suffisamment de stations météorologiques autour du globe pour faire des statistiques significatives, c’est-à-dire depuis approximativement 1850, et surtout depuis 1960 et l’avènement des satellites météorologiques. Et là, le verdict est « terrible » et implacable : depuis 1850, la température moyenne de la Terre a augmenté de presque 1°C, augmentation qui peut se décomposer en quatre périodes : (1) température en moyenne stable entre 1850 et 1910, (2) augmentation d’un demi degré de 1910 à 1940, (3) stagnation de 1940 à 1980, (4) augmentation d’un demi degré depuis 1980.’’

    Que se passe-t-il donc ?
    Malgré un soleil qui brille de plus en plus et avec une augmentation du taux de CO2, nous avons vu une stagnation de la température entre 1940 et 1980, puis pris un demi degré de plus depuis 1980 ?
    Que s’est-il donc passé de si phénoménal ces 40 dernières années ?
    De phénoménal, en matière ou bien de nouveauté ou alors d’évolution, et qui a un réel impact au niveau de l’effet de serre.
    Quelque chose qui génère de la chaleur, du CO2 et de la vapeur d’eau à la fois, gagnant ainsi sur tous les tableaux des différentes causes de ce réchauffement climatique, puisqu’il faut bien l’appeler ainsi.

    Une seule chose répond à ce triptyque du réchauffement climatique et qui a eu une croissance exponentielle… le transport aérien.
    Car, depuis 40 ans, pure coïncidence évidemment, le transport aérien a explosé, avec 4.3 milliards de passagers en 2018, embarqués par l’une des 1 300 compagnies aériennes à travers le monde, pour 38 millions de vols. Avec une croissance planétaire moyenne de 6% par an.

    Quid de l’avenir de ce secteur ?
    ‘’En dépit de profits relativement faibles, rien ne semble arrêter la croissance du secteur aérien. Selon les prévisions réalisées par Boeing et Airbus, à l’horizon 2037-2038, les compagnies aériennes devraient transporter plus de 8 milliards de passagers par an, soit deux fois le nombre actuel de passagers.
    Pour cela, la flotte d’avions devra elle aussi doubler, pour compter plus de 48 000 avions dans les airs en 2038. La majorité de ces avions seront des « mono-couloirs », c’est-à-dire des petits avions de la taille de ceux que l’on prend généralement pour un vol domestique ou à l’intérieur de l’Europe.’’
    Source Conversation 8 mai 2019
    Quid de l’évolution du secteur fret aérien ?
    En 2019, selon HAL archives ouvertes, le fret aérien représentait 56% des tonnes-kilomètres de fret aérien, assurés par des avions cargos spécialisés, ce qui signifie que les 44% restant le sont à bord des avions passagers des autres compagnies aériennes.
    Evolution du trafic aérien de fret en milliards de tonnes-kilomètres :
    1970 = 18, 1980 = 40, 1995 = 100, 2002 = 150, 2007 = 195, 2012 = 200, 2025 = 400 projetés.

    Pourquoi une telle évolution ?
    ‘’Rapporté à la valeur des produits et à leur sensibilité dans le temps, le prix du transport aérien reste modique d’autant plus qu’un avion-cargo permet de transporter des milliers d’items lorsque ces derniers sont petits et légers comme les produits électroniques. Un Boeing 777 accueille dans ses soutes 450 000 iPhones pour un prix de transport d’environ 250 000 dollars, soit environ 0,55 dollars par produit ou bien encore à peine 0,01% de sa valeur. Cette même démonstration peut être reproduite pour les biens périssables comme les fleurs ou certains produits alimentaires comme les haricots verts du Kenya en vente sur les marchés. Le transport aérien s’impose enfin face à l’urgence, par exemple le remplacement d’une pièce d’un robot en panne qui paralyse une chaîne de production.’’ Source HAL
    Quid de l’évolution du nombre de satellites ?

    ‘’Ainsi, selon les données compilées par l’astrophysicien Jonathan McDowell, plus de 2 000 satellites actifs tournent actuellement autour de la Terre, soit déjà plus du double qu’en 2010 où l’on en dénombrait 997. Ces chiffres ne rendent pas compte du nombre total d’objets artificiels en orbite et ce dernier pourrait s’élever à plus de 20 000 en comptant les satellites inactifs et autres débris.’’
    Par ailleurs, Space X (Elon Musk) table sur l’envoi d’une constellation de 42 000 micro-satellites dans le cadre de son projet Starlink visant à créer un accès Internet mondial depuis l’espace.
    Quid des promenades dans l’espace ?
    Pour un renseignement ou une réservation, consulter Elon Musk. Pour les voyages sur la Lune, la Nasa et Boeing développent le lanceur le plus puissant jamais construit par les États-Unis.

    CONCLUSION
    A moins d’être un mouton docile, la mise en application de la citation de l’écrivain Marc Twain s’impose en permanence: ‘’A chaque fois que vous vous retrouvez à penser comme la majorité des gens, faites une pause, et réfléchissez.’’
    Puisque le taux de CO2 est un faux problème nous fait comprendre le GIEC, quel est donc le but de ce matraquage, avec chiffres mensongers, sur fond de réchauffement climatique ?
    La réponse est quadruple. Il faut absolument culpabiliser les moutons, dans le but de…
    … De justifier la création de la taxe carbone en premier. Avec la création de l’arnaque aux crédits carbone en second. Voir : https://youtu.be/DpYjqqQGQOg et https://youtu.be/YjRP_fBT5i0.
    En troisième, justifier la baisse nécessaire de la population mondiale souhaitée par Bill Gates avec sa célèbre formule, CO2 = P (Population) x S (Nombre de Services par personne) x E (Energie par service) x C (CO2 émis par unité d’énergie)… P étant le seul paramètre sur lequel on peut intervenir, nous dit Bill le prophète. En quatrième, faire acheter des véhicules électriques pour faire tourner l’économie.

    Et pendant ce temps là, d’autres qui ne sont pas des moutons, continuent de plus belle comme si de rien n’était, en faisant pire que ce que l’on demande aux uns de ne plus faire.

    La condamnation de la France par le Tribunal administratif de Paris ce 3 février 2021 reste un modèle du genre… Parce que le Tribunal Administratif est une spécificité française destinée à protéger l’Etat français, d’où l’euro symbolique gagné par les associations… le but étant de faire passer le message ou de faire avaler un peu plus la couleuvre. ‘’Affaire du siècle’’ ? NON. ‘’Manipulation du siècle’’!

    Jusqu’à preuve du contraire, le plus gros morceau humain à l’origine du ‘’réchauffement climatique’’ s’appelle l’aérien, toutes activités aériennes confondues. Et moi qui n’ai pas pris de vacances depuis 1978 et n’ai pris l’avion qu’une seule fois par nécessité en 1988, Nantes-Lyon aller-retour, lors d’un des derniers vols de la Caravelle… la pierre qui pourrait m’être jetée peut donc rester au sol.

    Et si la neige tombée à Madrid début janvier 2021 avait pour origine la baisse de près de 70% du trafic aérien passagers constatée en 2020, suite à la Plandémie de Covidiotie ?
    Et que la baisse du trafic aérien ferait donc partie du Plan ?
    L’évolution des températures à venir nous le dira.
    (Reproduction autorisée, uniquement de façon intégrale ) Joseph Gaudin le 3 février 2021

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  2. Comme d’habitude les questions que vous posez n’ont absolument rien de simple et je suis un peu peiné par le commentateur qui porte un jugement sévère sur l’éparpillement ressenti par lui de votre pensée face à la question posée. Un peu facile.

    Je serais encore plus surpris et déçu que votre pensée deviennent trop claires, synthétiques, proposant argument, contre argument et synthèse et plan d’action. Vous deviendriez monsieur solutions claires à des problèmes complexes et vous deviendriez immédiatement inintéressant.

    L’émotion, l’impulsion, l’envie, l’intuition que l’on ressent dans certaines idées et pour tout dire la poésie utile (merci de ne pas lancer un anathème par oxymore) et d’après moi la seule possibilité de faire émerger un bloc de pistes face au complexe. Viendra ensuite le tri, la pondération, l’analyse et pourquoi pas soyons fou, la science pour finir.

    Par contre, il se trouve que je ne ressens pas la justesse de la notion d’indifférence comme chapeau de compréhension du fait que l’on ne fasse rien. Vous l’expliquez dans tous vos billets, face à un système gigantesque il est absolument impossible de ne pas être dépassé par les événements et le scieur de bois peut être fier car valorisé pour son travail et dans une autre parti de son être émerveillé par le séquoia et horrifié de ce qu’il fait pour vivre et consciemment ou inconsciemment résoudre rapidement la tension cognitive en affichant l’indifférence car je n’imagine pas bien l’attitude de ses collègues quand il tentera de leur expliquer ce qu’est la beauté qui vient de tomber sous leur scie. Personne, personne n’est mono idée ou ressenti à un moment donné, c’est bien plus confus et dynamique que ça ?

    Je n’arrive pas à m’enlever de l’esprit que juger l’homme sur le temps courts des deux ou trois derniers siècle ne sert pas à grand chose, l’explication ne me semble pas là.
    Notre câblage d’actions est ancré dans notre patrimoine psychique et culturel de centaines de milliers d’années au bas mot, ce câblage n’a d’ailleurs rien d’extraordinaire, nous faisons ce que le monde animal et végétal fait sur toute la planète, se reproduire, consommer, se développer, envahir, lutter et souvent ou parfois coopérer pour un avantage provisoire avec une attitude face à la mort de l’autre très partagée par tous les êtres vivants de cette planète.

    Il est inutile de reprocher à l’homme d’être un animal comme les autres. Cette affirmation reste encore insultante pour beaucoup d’entre nous et l’exceptionnalisme humain nous empêche de bien soupeser cela. Nous sommes supérieur donc nous ne devrions crapoter dans cette boue existentielle.
    La spiritualité a d’ailleurs été un grand courant et peut être le seul nous permettant de réguler nos actions, sauf lorsqu’elle nous demandait de nous multiplier et de dominer – bon rien de parfait dans ce bas monde.

    Nous avons depuis peu (versus temps long) les capacités mentales pour envisager les fins de nos actions mais nous sommes des boites noires, notre monde d’algorithmes nous laisse accroire que nous pourrions nous orienter par le moyen d’algorithmes.

    Nous ne fonctionnons pas comme ça – spiritualité (mélange pas clair d’émotions, de poésie utile, de psychologie et autres sciences molles) et pour finir un bout d’algorithme (ouf enfin du solide).

    bon cela ne répond pas non plus à la question. Mais je n’avais pas comme objectif d’y répondre, juste de faire perdre du temps à mes hypothétiques lecteurs. désolé.

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    1. D’accord avec vous sur toute la ligne, sauf pour la phrase : « je ne ressens pas la justesse de la notion d’indifférence comme chapeau de compréhension du fait que l’on ne fasse rien ». Puisque vous me suivez depuis très longtemps, ce n’est pas étonnant que nous soyons d’accord, nous avons la même façon d’expliquer les choses, et c’est normal que l’idée du billet en question vous fasse tiquer. Cette explication par l’indifférence vient d’une contrainte d’écriture que je m’étais donnée sans l’annoncer, et qui pourrait s’énoncer comme suit : « s’il fallait avancer une raison, et une seule, pour expliquer pourquoi on ne fait rien, laquelle serait-ce ? » Il y a mille façons de s’expliquer les choses, et aucune ne peut satisfaire le besoin de comprendre. Toute explication est frustrante parce qu’aucune ne peut couvrir la totalité du sujet, et quand on met en avant une raison particulière plutôt qu’une autre, ben… on est frustré aussi, parce que soi-même on en mettrait volontiers une autre au sommet du podium.

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  3. (Jean-Pierre DeVincy) Les structures de vos textes sont souvent confuses, particulièrement dans celui-ci. Dénicher votre idée principale est un combat de tous les instants et demande une bonne quantité de relecture. C’est comme si vos pensées s’éparpillaient dans tous les sens et ne nous permettaient pas de les attraper en vol. Si nous écrivons, n’est-ce pas pour être lu et, surtout, compris ? Je sais que votre idée principale est dans l’avant-dernier paragraphe, mais le développement et la démonstration de celle-ci est éparpillée, pêle-mêle, au quatre coins du texte, ce qui rend sa compréhension difficile. Je suis un grand habitué des textes scientifiques, mais les vôtres n’ont rien à leurs envier du point de vue complexité. = = = LES STATISTIQUES (suite) ma question d’origine  » les statistiques sont-elles de vérités scientifiques » est en fait beaucoup plus profonde qu’elle ne parait l’être. Expliquer cette question n’est pas facile. Les statistiques sont, en principe, un résumé d’une certaine quantité de faits réels (sauf dans le cas des sondages d’opinions). Par contre, les statistiques ne sont pas des faits par eux-mêmes. Alors, que devons-nous penser des statistiques ? L’exemple des statistiques sur les décès par covid nous montre quelles peuvent dire n’importe quoi (les décès « mort avec covid » et « mort du covid » sont empilés les uns par dessus les autres comme dans les charniers de la seconde guerre mondiale). Alors, j’ai des doutes.

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    1. Pour la première partie de votre commentaire, réponse ici : https://onfoncedanslemur.blog/2021/01/20/que-pensez-vous-de-ce-blog/

      Pour ce qui est de votre question sur les statistiques, je ne suis pas compétent pour produire quoique ce soit de correcte. Votre question, (« les statistiques sont-elles de[s] vérités scientifiques ») est bien trop vaste : il faut savoir ce qu’est « la vérité scientifique », savoir ce qu’est « un fait », savoir ce qu’est « un fait » pour les scientifiques, etc. Et aussi savoir ce que c’est que des statistiques. Il faudrait dire également si l’on parle de pratiques scientifiques, (les stats que l’on produit effectivement au fil des études), ou de théories scientifiques, c’est-à-dire ce que sont théoriquement les statistiques. Il faudrait enfin parler de leur interprétation sans laquelle aucun « fait » n’apparaît puisque tout apparaît, in fine, dans une langue vernaculaire.

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    2. Toutefois, il n’est pas exclu qu’un jour je fasse un billet sur les stats, pour cela il faudrait que je trouve quelque chose à en dire sans tomber dans une assommante « leçon » d’épistémologie. Je garde votre question dans un coin de ma tête.

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