Les climato-réalistes

19 décembre 2017 – 1100 mots

Gros mensonge de Benoît Rittaud : « la science n’est pas quelque chose qui fonctionne sur le consensus ».


La voix des « climato-sceptiques » n’est pas tout à fait étouffée : elle trouve à l’occasion un « plateau télé » sur lequel se faire entendre, comme nous l’apprend ce billet du site Contrepoint : « Les climato-réalistes enfin écoutés ? » Ils se sont rebaptisés ainsi, « climato-réalistes », pour se dorer le blason, l’on comprend bien que ça passe mieux que « climato-négationistes » par exemple… Ils méritent d’être écoutés, en effet, pour trois raisons principales :

  • De l’aveu-même de l’auteur du billet cité, un certain Benoît Rittaud, les personnalités connues de ce « courant » se comptent sur les doigts de la main : « Sauf erreur, avant Alain Madelin il n’y avait eu que Claude Allègre et Nicolas Sarkozy. » Trois récalcitrants qui font penser au charme désuet des amateurs de spiritisme, vous savez, les tables tournantes, « esprit es-tu là », ce genre de choses…

  • Ils sont rigolos et leurs théories faciles à démolir, donc pourquoi se priver ?

  • Leurs idées de base sont archi-fausses : et ça, l’on n’apprécie pas du tout.

Alain Madelin

Les partisans d’une économie libérale, la moins dirigée possible, voire pas dirigée du tout, sans code du travail si possible, sont évidemment embarrassés par le réchauffement climatique, car, s’il est avéré, les conséquences néfastes qui en découlent, et qui sont bien connues, imposent un minimum de « sobriété » économique, donc un minimum de dirigisme. L’économie libérale étant supposée faire le bonheur du genre humain, ils ne peuvent admettre qu’elle puisse nuire à l’environnement et ainsi ruiner le bonheur promis. Or, Madelin est un libéral convaincu. L’on ne s’étonne pas de le voir opter pour le « climato-réalisme » sur le plateau de BFMTV.

Mais ce n’est pas un bon accusé : il nie tout en bloc, et en vrac, sans faire dans la dentelle.

Benoît Rittaud

Ce superbe inconnu est nettement plus roublard. Devant Pujadas qui l’interroge avec complaisance dans son émission « L’info en questions », à la minute 0’50, il commence par dire que : « on ne vit pas un épisode si remarquable », ce qui est très vrai, aucun scientifique n’affirme que ce serait le premier. L’histoire longue du climat, sur des millions d’années, révèle de nombreuses fluctuations aussi importantes.

Problème : l’épisode actuel est remarquable car son commencement coïncide avec le début de l’industrie. Contrairement à tous ceux qui l’on précédés, il est d’origine anthropique, donc avec des causes différentes qui annoncent des conséquences différentes, entre autres sa célérité. Les phénomènes cycliques, qui avaient donné lieu à des réchauffements et des refroidissements, (Cf. « Petits ruisseaux et grandes rivières »), ne joueront pas comme jadis : d’autres interviendront, dont certains sont déjà identifiés, mais l’on en verra probablement apparaître d’inattendus.

L’inadmissible mensonge

A la minute 3’30, il déclare : « ce n’est pas la première fois que l’on voit ce genre d’aveuglement dans la science, où l’on peut avoir des effets de groupe, des effets sociologiques, (…), on peut parfois se tromper collectivement, et la science, quoiqu’il en soit, n’est pas quelque chose qui fonctionne sur le consensus »

L’assertion (mise en gras) est absolument intolérable : c’est un mensonge éhonté. Précisément parce que la science ne fonctionne qu’au consensus. Quelques secondes après, il va plus loin en affirmant : « comme aujourd’hui effectivement il y a la vocation du consensus, c’est la marque du militantisme ou d’une politique contre la science ». Donc, non seulement il ne reconnaît pas dans le consensus le mode de fonctionnement de la science, il en fait de surcroît la « preuve » de la non-scientificité du discours scientifique.

Alors expliquons en quoi consiste le consensus scientifique. Son existence n’implique nullement que les scientifiques d’un domaine donné soient d’accord entre eux. Il n’implique pas non plus de vérité définitive sur laquelle la communauté scientifique (d’un domaine) aurait arrêté son choix. Mais prenons un exemple : la physique quantique, celle qui régit le comportement des corpuscules qui se présentent à la fois de façon ponctuelle et comme des ondes. N’ayant toujours pas été prise en défaut après plus d’un siècle d’existence, elle fait évidemment l’objet d’un consensus. Mais sa logique heurtant le sens commun et même la théorie de la relativité d’Einstein, son interprétation fait toujours débat. Cependant, les scientifiques ayant besoin d’un consensus, ils ont décidé qu’une certaine interprétation, celle dite de Copenhague et aucune autre, représenterait le consensus.

Ce faisant, les débats restent ouverts, de nouvelles interprétations sont parfois proposées et publiées, et aucun scientifique sérieux ne prétendra que l’interprétation de Copenhague est LA vérité : ce n’est qu’une vérité, celle à laquelle la communauté scientifique est parvenue, (avec beaucoup de difficultés), et les scientifiques ne demandent pas mieux qu’elle soit remise en cause : pour eux, ce serait même palpitant. Mais à une condition : que la remise en cause soit sérieuse. Ils ne vont pas baver devant le premier rigolo venu, même s’il leur arrive parfois de s’emballer un peu trop vite pour une nouveauté à laquelle ils doivent ensuite renoncer.

Quand une théorie fait consensus, cela signifie simplement que les scientifiques sont d’accord pour affirmer que c’est « la vérité la plus probable » dans l’état actuel de leurs connaissances. Ou, si l’on préfère, la meilleure façon (éprouvée) d’expliquer des phénomènes, même si certains faits restent inexpliqués. Le consensus exprime une vérité temporaire qui peut à tout moment être modifiée par des découvertes, et qui, surtout, est impersonnelle : elle ne dépend pas de l’opinion personnelle des chercheurs, elle résulte d’une « décision collective » où seuls les preuves et les raisonnements étaient déterminants lors de sa mise au point. 

Prétendre que le consensus scientifique serait « la marque du militantisme ou d’une politique contre la science » est une quasi insulte aux scientifiques : ils n’ont pas besoin de ça pour être mis en défaut, car ce ne sont pas non plus des anges, surtout dans le système ultra-compétitif auquel ils sont soumis. Il est certain que le consensus est difficile à bouger, et qu’il est plus facile de décrocher un financement pour des recherches qui iront dans le sens du réchauffement que d’un refroidissement, mais ce n’est pas avec un énorme mensonge que l’on peut dénoncer cet état de fait.

Si les « climato-réalistes » pouvaient produire ne serait-ce qu’un calcul, « à la louche » mais sérieux, nul doute qu’ils seraient écoutés des scientifiques du GIEC. Seulement voilà : Madelin et le sieur Benoît Rittaud n’en ont aucun dans leur manche. Ils peuvent bien invoquer tous les phénomènes qu’ils veulent, (au demeurant bien connus), aucun n’est à l’échelle des gigantesques gigatonnes de CO2 larguées dans l’atmosphère depuis 1850.


Illustration : dessin de Plantu trouvé sur bruno-b.blogspot.fr : qui n’est pas « climato-réaliste » mais qui en parle.

Plus de publications sur Facebook : On fonce dans le mur

Permalien : https://onfoncedanslemur.wordpress.com/2017/12/19/les-climato-realistes/

23 commentaires sur “Les climato-réalistes

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  1. « Mon job n’étant pas de convaincre les sceptiques, et n’ayant pas de temps à perdre à discuter avec eux, vous me permettrez de ne pas donner suite à votre post. »

    Ce sont les débats qui ont rendu la Grèce antique si grande.
    Ce sont les débats qui ont grandi l’Occident.
    C’est l’absence de débats depuis une vingtaine d’années qui plonge la société occidentale.

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  2. Les données concernant la composition de l’atmosphère et la concentration du CO2 sont très mal connues du public

    Or :
    Le CO2 n’est présent qu’à l’état de traces ( 0,04% ) ; Mais si l’on précise les valeurs en ppm , il à effectivement une augmentation en un siècle de 25 à 30 % ce qui peut effectivement inquiéter l’opinion alors qu’il ne s’agit seulement que de l’addition d’une molécule pour 10 000 ! ( ~ 100 ppm )

    La part du CO2 émis annuellement par les activités humaines et par l’utilisation et la combustion des énergies fossiles ( ou CO2 anthropique ) ne représente qu’ 1 à 2% du total du CO2 atmosphérique

    Par ailleurs, la France ne participe que pour 1% dans les émissions de CO2 anthropique

    Cela ne remet pas en cause la réalité du réchauffement climatique mais relativise tout de même sérieusement la responsabilité de l’homme dans cette évolution

    D’autre part il semble bien qu’entreprendre des actions très couteuses vers la neutralité carbone en agissant sur d’aussi faibles concentrations de CO2 méritent d’être reconsidérées

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  3. Comme 99.9 % des Français je n’ai pas de compétences dans le domaine du climat. Je constate néanmoins qu’un certain nombre de hauts scientifiques autour la planète commencent à diverger de la doxa GIEC, je m’efforce néanmoins d’écouter les deux bien que les écolos hystériques commence singulièrement à me casser les pieds . Ce que je constate par contre c’est que le soleil à des cycles totalement « déréglés » depuis 15 ans, à notre échelle; Travaillant sur les phénomènes de propagation des ondes, domaine ou l’activité solaire intervient considérablement dans cette propagation, je vous confirme que le soleil fait actuellement « des siennes ». Je ne serais pas du tout étonné que cela agisse très fortement sur le climat et cela me rend serein, à l’inverse de la trouille que l’on fait subir aux citoyens dans des visées que je ressent plus politiques que scientifiques.

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    1. Bonjour Hansour,

      Je ne peux que vous féliciter « d’écouter les deux », mais pas de pencher en faveur des sceptiques. S’il vous semble probable que les cycles solaires, (qui existent bel et bien), agissent « très fortement sur le climat », c’est que vous n’avez pas assez écouté la « doxa du GIEC ». C’est une question d’ordres de grandeurs, ces cycles sont des poids plumes à côté de l’effet de serre. La « trouille que l’on fait subir aux citoyens » est effectivement à visées politiques puisqu’il s’agit, le diagnostic du RC étant posé, d’agir pour le contrer. Vous ne pouvez pas en tirer argument pour penser en faveur des sceptiques. Cordialement.

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      1. Quel est votre formation scientifique? Car affirmer que « la science ne fonctionne qu’au consensus » et imaginer convaincre de la pertinence d’une telle contre-vérité avec les sophismes qui suivent, démontre soit votre ignorance, soit votre volonté de manipuler des personnes n’ayant justement aucune formation scientifique.
        Les modèles climatiques prédictifs sont intéressants mais il n’ont pas vocation a prouver les hypothèses sur lesquelles ils se basent. Le fait est que les volets scientifiques du GIEC sont relativement neutres politiquement, mis a part qu’ils excluent les articles n’entrant pas dans les missions du GIEC. Le GIEC, depuis sa création, indique dans ses propres statuts que l’objectif de la communauté est d’étudier les effets humains sur un supposé dérèglement climatique. Cela limite drastiquement la portée générale des conclusions. C’est un fait que les organismes politiques brandissant « la science » en autorité, évitent soigneusement de souligner. Plus grave, cette neutralité politique disparaît, hélas, dans des versions résumées de ces volets scientifiques, vulgarisées pour les décideurs. Ceci est assez logique. Vous n’allez pas demander aux climatologues, domaine de recherche dont les budgets ont été multipliés par 1000 voire davantage en 20 ans, de scier eux-mêmes la branche sur laquelle ils sont assis, ou de prendre le risque de voir leurs financement publics réduits et leurs labos mettre la clé sous la porte. En outre, la plupart des scientifiques du domaine ont choisi cette discipline par conviction politique. Il n’y a sans doute rien de plus dangereux, en science experimentale, que d’être convaincu par ses propres hypotheses.
        Plutôt que Benoit Rittaud, car il est vrai n’est « que » maître de conférences en mathématiques, je vous invite a consulter le site de Roy Spencer, qui a entre autres sur son CV une tenure au MIT, des années de recherche pour la Nasa et l’élaboration des premières mesures de températures satellitaires complètes: https://www.drroyspencer.com/
        Il s’agit donc du premier « rigolo » venu, tout comme Christian Gerondeau, polytechnicien, Richard Lindzen, Harvard, Professeur émérite au MIT, John Christy, professeur, UAH, et tant d’autres ? Ces scientifiques seraient donc des « rigolos », des ignorants ? Mais quel est leur but alors ? J’imagine que vous aurez plaisir a faire un sophisme de plus : une théorie du complot, en évoquant des intérêts cachés en lien avec de grandes compagnies dans le domaine de l’énergie. C’est en général le discours que l’on entend quand on evoque de brillants chercheurs qui, bien que soulignant comme je le fais l’intérêt de modèles, ne soutiennent pas, faute de preuves, la théorie de la mono-cause du CO2 qui « dérèglerait » le climat.
        Inversement, si vous pouviez fournir UN article démontrant la nature non chaotique du climat et la preuve que le CO2 est majoritairement responsable du « dérèglement », je pense que cela intéresserait le GIEC et la communauté des climatologues. Des climatologues cherchent avec énergie cette preuve depuis 30 ans. Les tentatives ont été souvent des fiasco, tel cet article dans Nature: https://www.nature.com/articles/s41586-018-0651-8, retiré un an après suite a la révélation de statistiques volontairement truquées. Des tricheries pour « la bonne cause » sans doute. Des dizaines de grands journaux tels Le Monde, et autres sites partisans comme Futura Science, ne avaient titré la conclusion que, je cite, « la science prouve que le réchauffement s’accélère » et que « la sensibilité climatique –ndlr: le CO2 humain comme cause principale du réchauffement– est démontrée ». Bref, une telle preuve serait le Graal qu’ils pourraient substituer a l’argument du « consensus » (interne a leur propre communauté), qui ne fait quand même pas très sérieux. Mais on cherche toujours.

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      2. Ce n’est pas parce que de « grands scientifiques » contestent le RC que le RC est contestable. Ils peuvent « contester » mais ils n’auront jamais raison. Je vous signale à tout hasard qu’une foule de grands scientifiques s’égarent totalement après que leurs mérites ont été reconnus : ça s’appelle la « maladie du Nobel », (https://fr.wikipedia.org/wiki/Maladie_du_Nobel), et ça prouve que LES TITRES NE SUFFISENT PAS. Corollaire : on se fiche royalement des scientifiques hautement distingués que vous nommez.

        Cela dit, si vous ne voulez pas admettre que la science ne fonctionne effectivement qu’au consensus, comme je l’explique dans ce billet, ce n’est vraiment, mais vraiment pas la peine de discuter. C’est comme si vous étiez sur une autre planète. Merci de votre visite.

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  4. je suis atterrée. Je ne peux pas m’empêcher de faire l’analogie entre ces négationnistes et les imbéciles qui viennent d’envahir le capitole à Washington la plupart abreuvés de fake news distillés par le site Qanon. La mécanique est la même.
    Ma première réaction est de laisser tomber en disant ce n’est pas la peine de réagir, ils sont trop cons.
    En fait c’est une erreur, l’étendue actuelle des thèses complotistes nous le démontre, il est important de prendre le temps de démonter point par point calmement sans s’énerver ces anneries et ces arguments souvent vicieux. Sans nier toutefois l’opportunisme bien réel de toute une partie de nos sociétés qui surfe sur la vague verte en faisant du green washing. Mais les faits (scientifiques) sont têtus et si on s’en tient à eux ce sera déjà pas mal. Il est important de les séparer des options politiques et des choix de société qui doivent évidement se discuter largement.
    Il ne faut pas espérer ce faisant convaincre ceux qui les émettent, ils ne sont manifestement pas de bonne foi et très conscients de raconter des salades mais plutôt d’éviter que ce genre de théorie se propage.
    D’autre part il est intéressant d’essayer de savoir qui se planque derrière ce genre d’action, qui a intérêt à ce que rien ne change. On connait depuis des années le lobbying climato sceptique largement financé aux USA par des compagnies pétrolières.

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    1. « prendre le temps de démonter point par point calmement sans s’énerver ces anneries et ces arguments » : si vous avez du temps à perdre et de la patience à revendre, pourquoi pas ? A mon avis, ça ne sert à rien de vouloir convaincre des gens qui VEULENT croire. Ca correspond à un besoin profond chez eux. Cf. le livre de Julia Kristeva « Cet incroyable besoin de croire ». Malheureusement, les explications qu’elle donne du phénomène, bien que compréhensibles, relèvent de la toute première enfance, ça ne nous parle pas. Dans les recensions du livre, vous pourrez seulement lire que le développement intellectuel et affectif serait impossible sans ce besoin de croire.

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      1. je suis bien d’accord, ça ne sert à rien de vouloir convaincre les auteurs et ceux qui les suivent dévotement. Les platistes et les créationnistes nous font doucement rigoler et le climatoscepticisme qui occupe le terrain depuis 20 ans, même s’ils se prétend réaliste fait aussi figure de combat d’arrière garde, il a néanmoins réussi à faire prendre beaucoup de retard dans la lutte contre le réchauffement.
        J’ose espérer que l’audience de ces thèses est réduite et que petit à petit les choses changent mais la facilité avec laquelle se répandent et prolifèrent les fake news sur les réseaux sociaux est très inquiétante. En restreignant les résultats scientifiques aux seuls spécialistes on laisse le champ libre à tous ces shadoks. La tâche est difficile je le sais, la science est doublement inaccessible par son langage d’une part et aussi parce que les articles scientifiques sont payants. Pourtant de plus en plus de gens, scientifiques, amateurs éclairés ou journalistes scientifiques (il y en a de très bons) s’attellent à traduire en termes simples les avancées dans des disciplines très variées.
        je m’étonne un peu qu’en tant qu’auteur de ce blog vous jugiez ce travail inutile.

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      2. « je m’étonne un peu qu’en tant qu’auteur de ce blog vous jugiez ce travail inutile » : tout est « inutile » in fine, tout ça relève de ce que j’appelle « péripéties ». Dans dix ans on n’en parlera plus. Mais c’est un point de vue philosophique. Concrètement, c’est bel et bien « utile » dans la mesure où cela peut avoir un effet bénéfique, car certaines personnes, tombant sur des réfutations bien faites, peuvent se laisser convaincre et ne pas tomber dans le panneau des complotistes et autres négationnistes.

        La vie étant faite de philosophie et de pragmatisme, je ne peux que vous encourager à faire ce qui vous semble juste, mais sans excès. Par exemple, je me suis donné la peine d’un long billet pour réfuter un mensonge sur le satanisme, (https://onfoncedanslemur.blog/2020/08/21/refutation-dun-hoax-bien-poisseux-et-crapuleux/), mais je ne vais pas pour autant « partir en croisade » contre les complotistes et/ou les pédophiles. C’est ça qui ne sert à rien : les « croisades ». 🙂

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  5. Il ne s’agit pas de nier le réchauffement climatique. Il s’agit de s’interroger sur le matraquage médiatique, scientifique, politique qui nous impose une vérité unique: la cause du réchauffement est anthropique et c’est à l’homme de le combattre ! Un simple constat bat en brèche cette vérité toute faite: la Terre a connu d’innombrables périodes de réchauffement-refroidissement bien avant l’ère industrielle; elles n’avaient donc aucune cause anthropique. Il n’y a pas à rougir de remettre en question les conclusions des « scientifiques » du Giec. Des centaines d’autres éminents scientifiques de par le monde ne tirent pas les mêmes conclusions. Pourquoi n’y a-t-il que ceux du Giec et ceux qui adhèrent à ses conclusions qui font autorité ? Leurs prédécesseurs dans les années soixante se sont ridiculisés en annonçant l’apocalypse pour les années 2.000 en raison de l’épuisement du pétrole, du trou de la couche d’ozone, de l’accroissement de la famine due à la surpopulation, etc… L’orgueil de leurs successeurs aujourd’hui leur fait dire les mêmes âneries. Le plus grave, c’est de faire croire que l’homme est capable de maîtriser le climat. Quelle insulte à la Nature ! Quelle suffisance ! Quel orgueil ! L’homme ne croit plus en Dieu mais il se prend pour Dieu !

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    1. Ecoutez monsieur, quand on commence sa phrase par « il ne s’agit pas de nier », pour aussitôt se mettre à nier, (ce que vous faites sous couvert de vous « interroger sur le matraque médiatique »), je ne lis même pas la phrase qui suit. Vous devriez supprimer votre commentaire (si WordPress vous en laisse la possibilité, sinon demandez-moi), car je suis très tenté de m’en servir comme exemple dans un billet. Cordialement.

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  6. Ce commentaire de anonyme a été posté juste après le début d une série inédite en France : 12 mois consécutifs plus chauds que la normale,
    Incompréhension totale

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  7. Je n’ arrive pas a comprendre comment on peut nier le réchauffement
    Surtout depuis les mesures par satellites a l échelle mondiales depuis la fin des années 70 qui chaque année permettent de faire la moyenne mondiale de la température janvier-decembre, c’est criant que le réchauffement est la est qu’il s accélére
    https://www.ncdc.noaa.gov/cag/global/time-series
    Un exemple parmi des centaines
    Oui c est vrai il y en a déjà eu (du moins on le pense) mais jamais sur une échelle de temps aussi restreinte, donc jamais de façon aussi brusque
    La plus brusque augmentation de température depuis des centaines de milliers d années coïncide pile avec l’ére industrielle, soit a peine plus de 100 ans (c est encore plus flagrant depuis la fin des années 80)
    Comment peut on affirmer que ce n’ est pas lié sachant le rôle des gaz que l on relargue dans l atmosphère en la considérant comme une poubelle

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    1. Les gens qui nient le réchauffement (ou son origine anthropique) se comportent comme des menteurs, tout simplement. Ils peuvent le faire avec des motivations diverses : refus de l’autorité de la science, refus du consensus, désir de se singulariser, intérêt pécuniaire dans la propagande, et, sans doute plus rarement, mauvaise conscience.

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  8. Monsieur,

    Malheureusement, je combat l’obscurantisme.

    « Mon job n’étant pas de convaincre les sceptiques, et n’ayant pas de temps à perdre à discuter avec eux, vous me permettrez de ne pas donner suite à votre post. »
    Dommage que vous n’ayez pas de temps. Êtes-vous donc convaincu ? Quelle preuve avez-vous à part votre croyance en des résultats qui montreraient un réchauffement et l’apparence de la corrélation entre la montée de la température et celle de la teneur en CO2 ?

    De mon côté, je suis un citoyen quelconque qui consacre une partie de son temps à éclairer la société scientifiquement.

    Je me permet de vous adresser le lien ci-dessous en espérant que vous et les autres lecteurs se feront leur propre opinion :
    https://contreveritesclimatiques.wordpress.com/

    Vous pourrez tous vérifier par vous-même.

    Bien cordialement.

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    1. Merci pour l article, j’ ai bien rigolé
      Ou plutôt non
      Avec un gros pavé, on frôle un domaine d analyses en déformant les faits pour passer une affirmation péremptoire, et on passe vite a un autre sans trop s attarder
      Gros gag sur la non diminution pour l arctique de la surface de la banquise, la c est vraiment le truc en trop
      Une phrase sans rien pour étayer
      Quelques ligne dessous un graphique surchargé, (ça fait toujours bien un graphique) qui quand on le détaille montre justement le contraire
      Et une grosse partie de littérature teintée d expressions ronflantes pour impressionner, sans chiffres et en omettant des faits énormes
      Et puis une technique de manipulation aboutie : démontrer par un exemple que la vapeur d eau est un gaz a effet de serre
      Comme si ils étaient les seuls a le savoir
      Tout le monde le sait depuis longtemps, mais ça permet de dire que après tout, le CO2 est pas si responsable, c est la faute a la vapeur d eau on est les seuls a le savoir que c est un gaz a effet très serre
      La vapeur d eau oui heureusement qu elle est là sinon la température moyenne du globe passerait de 13 environ a moins 12 voire moins 15
      Les gaz que l on rejette (l’article a l air de complément éluder le méthane qui est 400 fois plus fort que le CO2 pour ce qui est de l’ effet de serre a ppm égal) viennent déséquilibrer un équilibre existant depuis très longtemps avec des variations très progressives
      Bref si tu en as d autres je perdrai pas mon temps avec

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  9. Regardez les temperatures uah
    Mois après mois ou est le rechauffement surtout deupuis la fin d enl nino en 2016 pourtant que de co2 en 3 ans vs etes ridicule et les mesure vs donnent tord

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    1. Libre à vous de ne pas croire à la réalité du RC. Mon job n’étant pas de convaincre les sceptiques, et n’ayant pas de temps à perdre à discuter avec eux, vous me permettrez de ne pas donner suite à votre post. Cordialement.

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    2. Ce commentaire a été posté juste après le début d une série inédite en France : 12 mois consécutifs plus chauds que la normale,
      Incompréhension totale

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