Les condamnations idéologiques

Quel rapport entre Emmanuel Todd, Salman Rushdie, Julian Assange et une femme violée qui porte plainte ?

Tous nos remerciements au lecteur dont la critique a motivé ce sujet.


A lire ce long commentaire d’un lecteur, il apparaît que le billet sur « le patriarcat n’existe pas » n’a pas convaincu tout le monde, (évidemment…), il nous faut donc préciser la différence entre critique et condamnation. Les « condamnants » peuvent avoir l’impression de se livrer à une critique justifiée, mais en fait non, car, tout comme souffler n’est pas jouer, condamner n’est pas critiquer, même si les éléments discursifs sont de même nature dans les deux cas. Revenons sur le texte de Francine Sporenda qui nous avait mis en colère. Après avoir légitimement critiqué l’assertion d’Emmanuel Todd, (critique dont nous avons dit tout le bien possible), elle écrit :

« A quel titre un grand bourgeois blanc ultra-privilégié comme Todd, héritier de plusieurs dynasties prestigieuses, fleuron du mandarinat universitaire et incarnation superlative de la suprématie mâle, se voit-il reconnaître une légitimité à décider, du haut de sa sapience native de dominant, si des catégories dominées par le groupe auquel il appartient sont opprimées ou pas?

Il n’appartient pas aux dominants de trancher sur la réalité de l’oppression que subissent les catégories qu’ils dominent; sur la réalité de l’oppression, sur la façon dont elle se manifeste, seuls ceux qui la vivent quotidiennement dans leur chair ont un avis moralement et phénoménologiquement pertinent. »

Nous sommes devant un syllogisme parfait auquel ne manque que la conclusion explicite. Todd étant un « fleuron » de la classe dominante, et les dominants n’ayant aucune légitimité à « trancher » des questions qui touchent au premier chef les dominées, Todd n’a aucune légitimité à « trancher » lui-même ces questions-là. Nous sommes bien en face d’une condamnation : pour avoir osé dire que « le patriarcat n’existe pas », il se retrouve disqualifié et exclu comme un compétiteur ayant enfreint un règlement. (En pratique, l’on ne peut pas l’empêcher de s’exprimer, certes, mais cette condamnation en fait un antiféministe carabiné aux yeux des militantes, et dresse un « cordon sanitaire » autour de lui.)

Cette condamnation nous révulse car elle est analogue à celles que les religieux font pleuvoir sur les mécréants, un certain Salman Rushdie en sait quelque chose. (La seule différence est qu’en l’occurrence aucun sicaire n’a été lancé aux trousses de Todd, il peut dormir tranquille dans son plaid de velours.) Analogue aussi à celles qui tombent sur les lanceurs d’alertes, dont le cas Julian Assange défraie la chronique, ainsi que sur les victimes de viol qu’on accuse de « l’avoir bien cherché ». Toutes ces condamnations se ressemblent, car elles sont tramées de la même façon et visent le même but : justifier la non légitimité des « coupables » pour les mettre hors d’état de « nuire » et les réduire au silence. Et pour ce faire, les « condamnants » ont toujours d’intouchables raisons qu’ils assoient sur l’État, l’ordre public, le sacré, le secret militaire ou commercial, ou une grande et noble cause avec un nom en isme.

***

Explicitons maintenant cette trame que nous distinguons dans toutes condamnations idéologiques. Elle commence par un chef d’accusation, par exemple :

  • Emmanuel Todd : « le patriarcat n’existe pas » : contre-vérité factuelle.
  • Le mécréant : « Dieu n’existe pas » : contre-vérité religieuse, hérésie, blasphème.
  • Le lanceur d’alertes : divulgation d’informations que l’on voulait garder secrètes, parce qu’elles enfreignent des lois ou révèlent des faits qui mettent à mal les discours officiels.
  • La femme violée qui porte plainte : « j’ai été violée » : mensonge !

Dans un second temps, on remplit un dossier uniquement à charge. Tout est bon à prendre dès lors que cela va dans le sens voulu, aucune circonstance atténuante n’est admise, car la condamnation doit trancher comme la guillotine ou renoncer à être. Dans le cas d’Emmanuel Todd, on ne verra en lui que le membre de la caste dominante, ou que l’« intellectuel de salon »1 dont les statistiques ne servent qu’à « impressionne[r] le quidam »2, et l’on dira de son livre qu’il est :

« truffé d’erreurs et d’approximations, de généralisations hâtives, de confusions brouillonnes entre causalité et corrélation et de paralogismes ébouriffants ». [Francine Sporenda]

Dans les autres cas, infiniment plus terribles que celui de Todd, on vous laisse imaginer jusqu’où ça peut aller pour dénigrer le coupable. Condamner ne consistant pas à critiquer mais à mépriser, la qualité des éléments à charge s’en ressent, car il n’y a pas d’efforts à faire pour abaisser quelqu’un.

Vient ensuite le troisième fil de la trame, le plus crucial : c’est la question de savoir où est le préjudice qui motive la condamnation ? Ce préjudice, indispensable à tout procès équitable, est en l’occurrence un drôle de ouistiti : les « condamnants » vous jurent leurs grands dieux qu’il existe, mais on le cherche en vain. Examinons chacun des cas :

  • Emmanuel Todd : sa contre-vérité ferait le jeu du patriarcat et nuirait au progrès du féminisme : les militantes en sont convaincues, évidemment, mais c’est loin d’être prouvé ou seulement manifeste. L’on imagine mal les machistes se mettre à danser parce qu’un type a dit : « le patriarcat n’existe pas ». N’ayant pas attendu Todd pour être ce qu’ils sont, ils continueront sans lui, le monde ne va pas s’arrêter de tourner.
  • Le mécréant : en quoi son « manque de respect » est-il préjudiciable aux croyants ou à leur religion ? Y a-t-il un risque d’affaiblissement ou de corruption du sentiment religieux au sein de la communauté ? C’est impossible à mettre en évidence, et l’on verra que c’est le contraire qui est vrai.
  • La femme violée : le préjudice est explicité mais de façon fabulatrice : le violeur soutient que sa victime lui a fait perdre son self-control, ce qui signifie dans son esprit qu’elle lui a « manqué de respect ».
  • Le lanceur d’alertes : quels préjudices les États-Unis ont-ils subi suite aux révélation de Wikileaks ? Mystère et boule de gomme. Dans les affaires financières, l’on se doute qu’il y a effectivement un préjudice commercial, mais il est inavouable puisqu’il ne peut tenir qu’à un manque à gagner par rapport à des pratiques illégales.

Quatrième élément : faute de préjudice avéré, on reproche au condamné d’avoir transgressé un interdit moral en s’en prenant à quelque chose qu’il n’aurait pas dû toucher. Les « condamnants » se considèrent en effet comme les « gardiens » ou les « serviteurs » d’une cause qui les dépasse et mérite le plus grand respect. Examinons à nouveau chacun des cas :

  • Le mécréant : ses blasphèmes souillent le sacré : c’est le cas paradigmatique.
  • La femme violée qui porte plainte : elle touche à quelque chose d’intouchable pour les machistes : la supériorité morale des hommes sur les femmes. Ce préjugé étant fort répandu et très « sensible », les plaignantes se retrouvent autant persécutées que les blasphémateurs.
  • Le lanceur d’alertes : ce qu’on ne lui pardonne pas, c’est de toucher au « sacré des affaires » ou, dans le cas Assange, la Raison d’État et probablement l’exceptionnalisme de la nation américaine. Officiellement, le « sacré des affaires » n’existe pas, mais, comme le dit Lacan, « il n’y a de loi que ce qui cloche », ie : ce qui advient par accident est révélateur de lois sous-jacentes dont on ne soupçonnait pas l’existence. Et qu’advient-il des lanceurs d’alertes ? Eux aussi se font persécuter : c’est la preuve de l’existence d’un sacré qui ne dit pas son nom.
  • Emmanuel Todd : à critiquer le féminisme, il aurait touché son socle rocheux, à savoir : les (terribles) souffrances de celles qui « endurent » (l’horrible) « oppression » du patriarcat, ce qui signifie que la cause des femmes est moralement intouchable, (pour ne pas dire sacrée). Francine Sporenda ne le dit pas ainsi, mais c’est ainsi que l’on peut entendre cette citation :

« Qu’un homme s’arroge, avec la bénédiction de la société, le droit de définir, à la place des premières concernées, ce qu’endurent les femmes–discriminations, violences, humiliations etc.– et nie leurs témoignages sur leurs souffrances et leur oppression, c’est non seulement un non-sens et une obscénité mais c’est en soi une violence. »

Dans les condamnations idéologiques, c’est la grandeur de la cause qui fait la gravité du délit, il n’est pas possible d’expliquer autrement l’importance accordée par Francine Sporenda à la petite phrase d’Emmanuel Todd. Cela signifie que les faits sont subordonnés : aussi microscopiques soient-ils, – quelques mots peuvent suffire -, ils sont considérés comme « hautement significatifs », donc impardonnables.

Le cinquième élément, c’est la condamnation elle-même qui doit advenir pour produire son effet, lequel ne peut que profiter aux « condamnants », sinon personne ne condamnerait jamais personne. (C’est comme au judo : condamner quelqu’un qui vous a critiqué, accusé ou « manqué de respect », c’est tirer parti de son mouvement pour le faire tomber.) La condamnation retourne l’acte du condamné à l’avantage du « condamnant », elle transmute le plomb en or.

  • Atteintes à la religion : le préjudice ne pouvant être explicité, les croyants se font fort de le mettre en évidence par leur « colère », évidemment légitime selon eux. Mais cette « colère », qui peut aller jusqu’à des violences collectives terribles, n’est jamais que la manifestation de leur sentiment religieux. Il en résulte que ces atteintes, censées affaiblir ou corrompre ledit sentiment, conduisent en fait à le renforcer par son expression publique.
  • Femme violée : sa condamnation par le violeur conduit à en faire la vraie coupable, et le vrai coupable parvient ainsi à se faire passer pour la seule victime. C’est terrible pour la femme qui voit son violeur triompher d’elle une seconde fois, et « tout bénef » pour le vrai coupable qui s’en sort avec les honneurs.
  • Lanceur d’alertes : d’une part il y a message dissuasif à l’adresse des potentiels imitateurs, d’autre part on confirme que les pratiques illégales peuvent continuer loin des regards.
  • Mais que gagnent les militants qui condamnent un adversaire ? Le délit étant posé comme une preuve, (ce dont Francine Sporenda doit convenir puisqu’elle dit en conclusion : « En niant ainsi, contre toute évidence, l’existence du patriarcat, Emmanuel Todd (et Finkielkraut) confirment son existence. »), il y a renforcement des convictions, des identités et des frontières idéologiques, un resserrement des liens, une recharge des batteries émotionnelles, toutes choses indispensables à nombre de militants qui ont besoin d’ennemis incarnés. La condamnation leur évite aussi de s’interroger sur eux-mêmes et de faire leur autocritique, elle garantit que leur cause ne sera pas corrompue par des opinions adverses.

Toute condamnation idéologique a donc une finalité : conserver en l’état ce que le condamné a osé toucher de ses mains sales, à savoir quelque chose considéré comme sacré, et considéré ainsi pour motiver sa conservation. Les « condamnants » sont avant tout des conservateurs : leur grande peur, (pour ne pas dire leur hantise), est de voir les actes incriminés se reproduire. Il s’agit donc de leur faire barrage, et pour cela ils n’ont qu’un moyen : rappeler au monde qu’il y a une « ligne rouge » à ne pas franchir, ce qu’ils font en profitant du moindre délit pour la marquer d’une nouvelle borne.

Cela nous amène au sixième et dernier point commun à toutes condamnations idéologiques : la « ligne rouge » n’est pas une frontière idéologique entre deux camps opposés, (croyants vs laïcs, machistes vs féministes, etc), mais entre deux pouvoirs, celui du « condamnant » et celui du condamné, le premier se sentant concurrencé et menacé par le second. Et c’est bien pourquoi les femmes violées qui portent plainte sont si souvent traînées dans la boue : elles ont le culot d’exercer le pouvoir que leur confère la loi, ce que les machistes ne peuvent évidemment pas supporter.

***

Maintenant, il reste à nos lecteurs et lectrices à comprendre que ce blog n’a pas vocation à traiter des problèmes sociétaux, et qu’il ne prend pas parti. Nous n’avons ni attaqué le féminisme ni « pris la défense » de Todd, seulement dénoncer la nature idéologique de la condamnation dont il vient de faire l’objet, exactement comme dans les cas de Jancovici et Picasso, et comme nous le ferions aussi bien si la cible devait être une femme.

En ce qui concerne Picasso, son portrait à charge est justifié, certes, on n’a rien contre, mais c’est sa publication par Mr Mondialisation, entre deux posts sur les emballages plastique, qui ne l’était pas. Des chaînes Youtube consacrées à l’Histoire, à l’art ou au féminisme, constituent autant de contextes légitimes, mais pas le site Mr Mondialisation qui n’avait ni événement public ni article pour se justifier. Faute de cela, le post de Mr Mondialisation est apparu comme une crotte de pigeon tombée du ciel.

Paris, le 8 février 2022

1 Todd, un « intellectuel de salon » : dixit notre lecteur.

2 Les statistiques de Todd pour « impressionne[r] le quidam » : dixit le même lecteur.


Illustration : « Guillotine : le choix des lames »

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5 commentaires sur “Les condamnations idéologiques

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  1. Mr Mermin,


    Je vous remercie en premier lieu de l’honneur que vous me faîtes.


    Pardonnez-moi de ne pas avoir le courage de vous répondre point par point.
    Votre vision du viol est si hors-sol qu’elle tue chez moi la volonté de dialogue.


    Etant donné que vous semblez avoir du temps, et que vous êtes un homme cultivé et ouvert d’esprit, je vous propose déjà de vous renseigner en lisant:

    – Le genre du capital – Sibylle Gollac, Céline Bessière

    – Une culture du viol à la française – Valérie Rey-Robert

    – Défaire le discours sexiste dans les médias – Rose Lamy

    Cela nous épargnera ce type de salmigondis.


    Si vous souhaitez un lien, pour télécharger tous ces livres au format électronique free of charge, faîtes-moi signe.

    P.S: J’avais volontairement posé un énorme piège dans un de mes commentaires afin d’évaluer le niveau moyen en sociologie des lecteurs de ce blog. Inutile d’insister sur ma déception. Non, Bourdieu ne peut pas être raisonnablement qualifié d’intersectionnel.

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    1. « Votre vision du viol est si hors-sol » : trop drôle ! A aucun moment je ne parle du viol dans ce billet, seulement du « comment ça se passe » entre une femme violée qui porte plainte et son violeur. Et ce que j’en dis est schématique puisque j’en tire un SCHEMA (en 6 points) qui se retrouve (à mon avis), dans d’autres types de « condamnations idéologiques ». Ce schéma tend à disparaître dans les sociétés les moins machistes, mais il est encore très fort dans les pays musulmans traditionnels où c’est la femme violée qui se retrouve en position d’accusée. Si vous croyez que c’est « hors sol », alors dites-moi où je fais erreur.

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    1. Merci pour ce commentaire qui me révèle un usage inhabituel de « sacré », ainsi qu’une symétrie entre le sacré bien connu que l’on ne peut pas toucher sous peine de le souiller, c’est le sacré « d’en haut », et celui auquel on ne peut pas toucher sous peine de se souiller soi-même : c’est le sacré « d’en bas », comme il existe en Inde, la caste des intouchables.

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  2. Salut ami des ondes purpurines (hé oué pourquoi pas) ! C’est à dire qu’on avance sur des sujets hot hot hot chaud bouillants !! He ben mon témoignage vaudra ce qu’il vaut. Au milieu des gens (meufs y compris) qui se scandalisent de voir ce cher Manu (gros mâle blanc cisgenre privilégié !! ah ah au feuuuuuu!!!! buuuurn ze..ah non merde.) coucher sur le papier, une fois de plus, des vérités qui ne font pas plaisir à ceux.celles qui aimeraient qu’elles restent cachées, parce que ça n’arrange pas leur business, bah je dis merci à toi de démonter la supercherie maniaco-médiatique notoire qui sert systématiquement de réception au moindre ce ses écrits depuis des années dans ce cher et beau pays de la vronce – mais heureusement pas outre-atlantique car les japonais le prennent très au sérieux, et quelques allemands aussi, qui semblent avoir envie de tirer des conséquences de leurs interprétations passées erronées (comme d’hab! Les rageux purs souche n’aiment pas les intellectuels car nul n’est prophète en son pays tu vois coco quoi mârde, pis si on les invisibilise pas de leur vivant, comment tout leur pomper ensuite pour faire croire que c’est nous qu’on avait tout compris?) Il est possible, je l’affirme, d’être une femme (pas forcément -istée), d’avoir été violée (et autre) et de s’en sortir à l’aise en ne cherchant pas à rendre oeil pour oeil à un quelconque agresseur (avec un grand A comme dans HALIBI! ainsi absolutifié.. au risque fâcheux d’englober sans détail tout le genre masculin!), parce qu’on a envie d’avancer en se préservant, et aussi, tiens pourquoi pas, d’apprendre des choses en se penchant sur les écrits de gens comme Totodd qui, au moins, aussi modérément émaillés de ses opinions qu’ils soient, apportent de la clarté sur les faits, avec un pragmatisme sûr, en jetant un regard amusé sur les « mouvements » de pensée nourris et entretenus actuellement, que dis-je, rivés sur la dénonciation systématique de toute cause ajustée, des médias concons. Merci mon poto de chercher à relever le niveau, même si juger ceux qui jugent, ça complique le bouzin. Préférons regarder du côté de Marshall Rosenberg, pour de plus amples explications. Des lectures qui, peut être, te sortiront de ton pessimisme radical (càdire qui amènent de l’espoir, ce qu’on cherche tous.tes plus ou moins, quand on se tourne – comme des cons! – vers nos petits lorgnons d’écrans – qui s’interposent entre nous et le monde réel. à toute fin utile, ça vaut le coup d’être rappelé.) Ce qui nous fait réagir suscitent en nous des pensée qui sont un mélange de ce que l’on observe (objectivement) et de nos émotions.. la suite, tu la trouveras dans tous ses bouquins. Préfèrer le lire lui plutôt que ceux/celles qui s’en emparent pour l’invisibiliser déjà et nous le recycler à la sauce bureaucrassie (Oui, tu risques de découvrir encore des trucs qui vont pas te faire plaisir: courage.) Sinon Giorgio Agamben est pas mal non plus dans son genre. (également pas trooop trop montré, ce pauvre petit vieux qui jette un regard historique super lucide sur les régimes d’exception et les dispositifs technomerdiques qui assurent la surveillance et le contrôle des corps et des comportements) Et aussi, tant qu’à faire: Réjane Sénac ne dit pas de la merde, ELLE. voilà. Bonnes découvertes!

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